4 ans que Amadou Gon Coulibaly est rentré.
La date du 2 juillet 2020 restera gravée dans les mémoires. L’aéroport de Port-Bouët était rempli de monde. De nombreux militants du Rhdp, le président de la République son mentor, son épouse. Cette date renvoie au retour triomphal d’Amadou Gon Coulibaly après des mois passés en France. Pour des soins.
Il avait subi au préalable une greffe du cœur, en 2012. Le magazine “Jeune Afrique” avait révélé ce problème. Malheureusement, les difficultés avaient violemment ressurgi début mai 2020. Et le premier ministre s’était envolé pour la France en mai 2020. Le Ministre d’état, Ministre de la Défense, Hamed Bakayoko assurait son intérim. Gon Coulibaly y était officiellement parti pour un simple contrôle médical alors que les frontières des deux pays étaient fermées. En raison de l’épidémie de Covid-19. Les médecins en fait lui ont posé un stent. Et les quelques semaines de repos se sont transformées en deux mois d’absence. Deux mois dus notamment à des complications ayant nécessité une réhospitalisation à la Pitié-Salpêtrière (Paris).
Les adversaires du Rhdp ont spéculé sur le fait. La collaboratrice de Soro Guillaume, une activiste surnommée “La guêpe” s’est vanté de détenir les secrets, le dossier médical du premier ministre.
Passionné de travail
On s’est lancé dans une guerre de communication et Amadou Gon Coulibaly a eu un entretien visio avec le Président de la République. L’atmosphère s’est décrispée.
Et le 2 juillet, après une lutte contre la maladie, le premier ministre est revenu reprendre en main les milliers de dossiers. Laissés en suspendu ou traités. Mais l’expertise en moins. Soulagés, les membres du gouvernement, le Président Ouattara, les militants du Rdhp, les adeptes du labeur techniques et/ou politiques ont salué le retour.
Rentré à Abidjan le 2 juillet après deux mois de convalescence à Paris, Amadou Gon Coulibaly (AGC) a passé les 3 et 4 juillet en famille. Tout en commençant à se replonger dans le travail, lui le “gros bosseur”. Il préparait en effet le lancement de la phase trois du Contrat de désendettement et de développement (C2D), le principal axe de coopération avec la France.
Par ailleurs, il devait conduire la délégation gouvernementale lors des obsèques du père de Bruno Koné décédé le 9 juin.
Le lendemain, le 5 juillet, il a déjeuné chez le président Alassane Ouattara avec les ministres Téné Brahima Ouattara (affaires présidentielles) et Hamed Bakayoko (défense). Il s’agissait de faire le point sur les principaux dossiers.
JULIEN BOUABRE
photo: dr
POUVOIRS MAGAZINE
