Yamoussoukro : effondrement et démolition à l’horizon

4 semaines

L’anarchie gagne le secteur de l’immobilier dans la capitale politique ivoirienne.

Parce que la région est prospère et est une zone chargée de promesses, des Ivoiriens et certains citoyens résidant en Côte d’Ivoire se ruent sur les terrains.

Malheureusement, cela se fait dans une anarchie et un désordre total.

Sur un total de 202 lotissements répertoriés seulement 92 bénéficient de l’approbation.

Les autres ne sont pas reconnus par l’Etat de Côte d’Ivoire et courent le risque d’être démolis à terme. Comme c’est le cas pour certaines habitations abidjanaises.

On assiste à des cas récurrents de lots ayant deux, trois voire trois acquéreurs prêts les uns les autres à brandir leurs documents.

Pire les acquéreurs construisent dans une anarchie sans obéir aux règles de l’immobilier. A  terme donc aussi des effondrements qui ne devraient surprendre personne. Certaines des zones non approuvées sont déjà construites jusqu’à 80 ou 90 % et pourraient faire l’objet de régularisation.

Récemment une enquête foncière s’est organisée dans le cadre du projet de renforcement et d’amélioration du cadre de vie et de la gouvernance foncière du cadastre de Yamoussoukro.

CGEDS-ETAFAT-TERRABO-ALYS (CETA)

Yamoussoukro à quoi il faut ajouter deux autres villes ivoiriennes. La structure de mise en œuvre, CGEDS-ETAFAT-TERRABO-ALYS (CETA), porte l’enquête. Le gouvernement avait réalisé un travail préalable de basculement de tous les plans de lotissement. Cela va apporter d’abord une clarté dans la gestion de la documentation au niveau du cadastre. Puis éviter le rejet d’un certain nombre de dossiers pour coordonnées non conformes.

On voudra bien se souvenir qu’on avait, il y a quelques années, dénombré 29 victimes dont 9 décédées. Cela suite à l’effondrement d’un immeuble de Type R+3 devant servir d’hôtel.

Les équipes du Gspm dépêchées aussitôt sur les lieux avaient entrepris des manœuvres pour tenter d’extraire les victimes, les ouvriers du chantier, des décombres. Les survivants avaient pu ainsi être acheminés vers le Centre régional hospitalier de Yamoussoukro où s’était faite leur prise en charge.

JM AHOUSSY

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