Le gouvernement ivoirien et l’industrie du cacao ont fort à faire à cause de l’exportation illégale de cacao de Côte d’Ivoire vers d’autres pays, comme la Guinée.
La matinée d’hier, deux camions transportaient 40 tonnes de fèves de cacao et quittaient le département de Touba pour regagner la Guinée.
Heureusement, le Groupement spécial de lutte contre l’exportation illicite des produits agricoles dans le département de Touba a intercepté dans la matinée ces camions.
Interception a été rendue possible par des agents de gendarmeries qui faisaient la sentinelle dans la région du Bafing entre les villages de Massabouédougou et Barazan pour lutter contre ce problème. Le gouvernement ivoirien a mis en place des mesures pour renforcer le contrôle aux frontières et lutter contre la contrebande, ainsi que pour soutenir les producteurs locaux.
A la vue des forces de l’ordre, les passagers et le conducteur ont pris la fuite.
Les frontières poreuses et le manque de contrôle facilitent le trafic illégal de cacao de la Côte d’Ivoire vers d’autres pays comme la Guinée. Heureusement que la gendarmerie a été vigilante.
Il faut reconnaître que les producteurs de cacao sont être attirés par de meilleurs prix offerts dans d’autres pays voisins, ce qui les incite à vendre leur cacao de manière informelle à travers les frontières.
Il est important de prendre des mesures pour assurer que le commerce du cacao respecte les lois et les réglementations locales, afin de soutenir l’économie ivoirienne et de garantir des conditions justes et équitables pour les producteurs locaux.
JM AHOUSSY
POUVOIRS MAGAZINE
