Can 2024: la var, une solution qui pose problème

5 mois

Censée corriger les décisions litigieuses durant les matchs, la VAR continue de susciter le dépit chez certains, et le soulagement pour d’autres.

C’est l’exemple de la faute non sifflée sur Ismaila Sarr à la 55ème minute. Elle est la preuve évidente que la dualité technologie versus humain suscitera encore plus de débats. Sans bien sûr tenter de disculper l’arbitre, ce choix curieux trouve un début d’explication en première mi-temps.

Autre exemple. L’attentat de Sadio Mané sur Sangaré Ibrahim mérite clairement un rouge direct. La frilosité de l’arbitre à exécuter la sentence est motivée par un souci manifeste, celui de préserver l’affiche du jour.

L’aura de Mané, timing pour un carton rouge (début de match), le déséquilibre de la rencontre, autant de raisons émotionnelles qui ont sans doute précipité sa décision finale. Ainsi, quid de la rigueur des règles, c’est la dimension humaine qui ici s’est exprimée.

A lire aussi: CAMEROUN : L’AVENIR DE RIGOBERT SONG EN POINTILLE APRES LA CAN

Peu importe le camp où bascule l’injustice. Querelles, polémiques et désillusions certes, mais la passion est sauve et le football certainement. La VAR donc, en dépit de son apport très appréciable dans la résolution des litiges du terrain, ne saurait imputer le football de son caractère complexe qui fait tout son charme.

En définitive, la révolution de l’assistance vidéo dans le football n’a pas fini de livrer son corollaire d’incompréhension. Les points de discorde s’articulent autour de l’appréciation des arbitres à préjuger de l’importance ou non de la VAR. Ce qui confirme le fait que l’arbitre en dépit de la technologie convoque sa sensibilité dans sa prise de décision.

Celle-ci peut être influencée souvent par des paramètres émotionnels issue de faits de jeu, comme des considérations purement psychologiques. Des voix se sont élevées pour décrier l’arbitrage un peu particulier du pays hôte. Où paradoxalement les décisions arbitrales ont très souvent été défavorables. Le recours à la vidéo reste soumis au regard donc, à la discrétion des arbitres. Leurs interprétations se font sous le prisme bien entendu de la loi. La nature humaine prend cependant le dessus peu importe les considérations d’ordre technique.

A lire aussi: AFFAIRE DES IVOIRIENS « AGRESSES » AU SENEGAL, VOICI TOUTE LA VERITE

Évidemment qu’ils sont soumis comme tout humain à des indécisions, à l’embarras, au remord. D’ailleurs, il est commun de voir un arbitre dans un souci d’équilibre compenser une grosse erreur par des coups de sifflets douteux. Par conséquent, il paraît évident que la VAR demeure dans bien des cas un acteur secondaire dans le verdict. Plutôt une bonne nouvelle, les insuffisances de l’humain cohabitent avec l’idéal de perfection que propose la technologie. Et c’est tant mieux pour l’incertitude dans le football.

 

ERIC OULLA

POUVOIRS MAGAZINE

OPINIONS

DU MEME SUJET

Asalfo invite les jeunes à la gestion de stress et à la promotion de la résilience

En attendant la conférence de presse de lancement qui se déroulera le

Dodgeball: la Côte d’Ivoire besoin de moyens pour aller au mondial

Sans moyen, elle s’était rendue au Maroc pour décrocher un titre de