Amobé Mévégué 1 an déjà. Le panafricaniste laisse un grand vide

2 ans

8 septembre 2021-8 septembre 2022. Il faisait fi d’elles, les caméras qu’il aspirait tel un aimant. Il faisait corps avec eux, les micros qu’il maitrisait.

Il a marqué son temps et aura astiqué l’image du journaliste. Documenté, intelligent, vif, extrêmement cultivé, l’homme n’aura jamais cherché ses mots qui comme d’un buvard plein, dégoulinaient de sa mémoire, de son vécu. Il était réducteur de le prendre pour un journaliste.

Il était un véritable homme de culture, porteur du combat d’une Afrique à sortir du doute, à déterrer des complexes en tous genres. En Sarkozy, ou en un artisan, un sculpteur de masques, un chanteur en herbe, ou déjà célèbre, Amobé cherchait, scrutait (et interrogeait) la part d’humanité avec la même
générosité, la même attention et le même respect.

Tout le monde a loué son humanisme, son amour pour l’Afrique dont les fils devraient se battre en rangs serrés beaucoup plus que ceux des autres continents. Amobé n’hésitait pas à financer les projets des talents cachés tels un sourcier des temps anciens.

Né au Cameroun et arrivée en France à 5 ans, Amobé est décédé à 52 ans. Pouvoirs Mag en ce jeudi a une pensée pour lui. Une pensée forte pour ses familles biologique et professionnelle.

Pouvoirs-Magazine

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