Lors de la commémoration des défunts, le père Kadjo N’da Arnaud a exhorté les fidèles de Sikensi à une prière constante pour les âmes du purgatoire.
Rappelant que la miséricorde divine s’obtient dans la fidélité et la persévérance spirituelle.
Le dimanche 2 novembre 2025, la paroisse Saint-Raphaël de Sikensi vibrait d’une ferveur silencieuse. Et profondément recueillie en mémoire des défunts.
Le père Kadjo N’da Arnaud, fils du terroir et prêtre de la congrégation du Sacré-Cœur de Jésus de Bétharram, présidait la cérémonie.
Il a exhorté les fidèles à prier sans cesse pour les âmes du purgatoire. Afin d’écourter leur attente du Royaume éternel promis.
Selon lui, la prière fervente, les sacrifices personnels et la récitation du rosaire sont des actes puissants de charité spirituelle véritable.
« N’attendons pas le 2 novembre pour prier nos morts, mais intercédons pour eux chaque jour. A-t-il rappelé d’une voix grave.
Son message insistait sur la responsabilité chrétienne de soutenir les défunts. Cela par des messes, des pénitences et de sincères œuvres de miséricorde.
Chargé de l’aumônerie du collège privé Saint Jean-Marie Vianney de Katiola, il a voulu raviver la flamme de la prière communautaire constante.
Pour lui, la prière pour les morts unit le ciel et la terre. Dans une même espérance de lumière et de résurrection éternelle.
À la fin de la messe, le père Kadjo, entouré du curé Blaise Amia, a conduit une procession vers le cimetière de Sikensi A.
Là, dans un silence sacré, les fidèles ont déposé des fleurs, symbole d’amour et d’espérance. Sur les tombes de leurs proches.
Chaque geste, chaque prière, chaque larme devenait une offrande pour ces âmes. Ames en attente du pardon divin et de la paix céleste.
Le père Kadjo a insisté sur la continuité de cette démarche spirituelle. Au-delà de la simple commémoration du jour des morts.
Il a invité chaque famille à transformer la prière pour les défunts en une habitude vivante, un souffle quotidien de compassion éternelle.
Dans le même élan, la paroisse Saint-Gabriel de Sikensi B a célébré une cérémonie parallèle. Conduite par le vicaire Gilles Kouassi.
Là encore, les fidèles ont rendu hommage à leurs disparus. C’était dans une atmosphère d’humilité, de recueillement et de profonde communion chrétienne.
À travers ces gestes de foi, Sikensi a montré qu’elle reste attachée à ses racines spirituelles. Et au devoir de mémoire universelle.
Les prières, les chants et les fleurs formaient une même offrande d’amour, un pont entre les vivants et ceux partis avant eux.
Cette journée du souvenir a transcendé le deuil pour devenir un appel vibrant à la fidélité, à l’espérance et à la prière partagée.
À Sikensi, le ciel semblait écouter, et les âmes du purgatoire recevaient l’écho lumineux des prières
Dans la paix du soir, les fidèles sont repartis, le cœur apaisé. Conscients que prier pour les morts, c’est aussi célébrer la vie éternelle.
FATEM CAMARA
photo:dr
POUVOIRS MAGAZINE
