Le porte-parole de la Commission électorale indépendante (CEI), Émile Ébrottié, a échangé sur le contentieux électoral à Dimbokro.
Le 12 mars 2025, il a rencontré les forces vives du département pour discuter des contestations sur la liste électorale.
Cette rencontre a permis d’aborder la question sensible de la révision de la liste électorale avant l’élection présidentielle.
Il a rappelé que ce processus électoral dure au minimum six mois et nécessite une préparation rigoureuse en amont.
La CEI avait alerté ses partenaires sur l’importance d’un démarrage rapide pour éviter tout retard préjudiciable aux élections.
Malheureusement, le processus a débuté avec six mois de retard, ce qui complique toute révision avant le scrutin présidentiel.
« Achevons ce processus en cours et nous aviserons ensuite des prochaines étapes », a-t-il déclaré face aux préoccupations.
Il a assuré que la CEI ne refuse pas une nouvelle révision, mais elle doit respecter les délais légaux imposés.
Les contraintes liées aux dépôts de candidatures et au parrainage rendent impossible une révision avant octobre 2025.
Le superviseur des régions de l’Iffou, du Moronou et de l’Indénié-Djuablin a expliqué les raisons de sa présence.
Son objectif principal était d’encourager les électeurs à profiter de la période du contentieux pour formuler leurs réclamations.
« Il arrive souvent que des personnes réalisent tardivement l’absence de leur nom sur la liste électorale », a-t-il souligné.
Cette période est une occasion pour les électeurs de faire valoir leurs droits et d’actualiser la liste électorale.
Les personnes décédées doivent être supprimées de la liste grâce aux certificats de décès fournis par les familles.
Le maintien des noms de personnes décédées fausse le taux de participation et compromet la crédibilité des résultats.
Il a exhorté les citoyens à vérifier la liste dès son affichage officiel prévu pour le 17 mars 2025.
ETHAN GNOGBO
photo:dr
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