Capitaine Ibrahim Traoré: « Il n’y a pas de bonne guerre. Même les djihadistes qu’on tue ce sont des enfants et… »

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Le président du Burkina Faso, Ibrahim Traoré, a récemment pris la parole.

Il a évoqué la situation de guerre dans son pays et son approche des relations internationales. Il a souligné que le Burkina Faso bénéficiait du soutien de plusieurs pays, notamment la Chine, la Turquie et l’Iran. Lesquels ont apporté des dons et des contributions significatives. Ces partenariats se manifestent principalement dans les secteurs de l’agroalimentaire, du développement. Et des flux économiques, des domaines cruciaux pour la stabilisation du pays.

Il a aussi mentionné que la Russie, un partenaire stratégique important, avait l’intention d’augmenter le nombre de boursiers burkinabés. Un geste symbolique fort qui souligne la volonté de renforcer les liens entre les deux nations.

Cependant, Ibrahim Traoré a insisté sur un point fondamental : il ne faut pas se concentrer uniquement sur la guerre.

Il a déclaré avec fermeté que toute guerre est néfaste et qu’il n’existe pas de guerre juste. « Tant que des gens meurent, ce n’est pas acceptable », a-t-il affirmé. Il a exprimé son désir de voir une résolution pacifique des conflits, même vis-à-vis des terroristes qui attaquent son pays.

Le président a ajouté qu’il souhaitait que ces groupes déposent leurs armes et reviennent à la raison.

Soulignant que la guerre n’était pas une solution mais une tragédie qui n’engendrait que douleur et souffrance.

Il a ensuite exprimé une profonde inquiétude face aux pertes humaines que subit son peuple depuis plus de huit ans, déplorant que des jeunes soient tués quotidiennement dans des affrontements violents. Ibrahim Traoré a également critiqué certains anciens partenaires du Burkina Faso qui, selon lui, ont fermé les yeux sur la situation et qui, paradoxalement, soutiennent des groupes djihadistes, sans offrir un soutien concret à son pays. Il a exprimé sa déception face à ces nations incapables de fournir ne serait-ce qu’une cartouche de munitions aux forces de défense burkinabées. Un manque de solidarité qu’il a qualifié de déplorable. Pourtant ces mêmes mains soutiennent l’ennemi.

Le président a conclu en évoquant la manière dont des équipements militaires, destinés aux forces ennemies, semblent arriver sur le sol burkinabé de manière mystérieuse, sans explication claire, ce qui renforce ses doutes sur les véritables intentions de certains pays. En dépit de cette situation complexe, Ibrahim Traoré a réaffirmé la détermination de son pays à poursuivre la lutte. Tout en restant ouvert à toute coopération internationale qui pourrait aider à résoudre la crise.

ETHAN GNOGBO

photo:dr

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