Abijazz: Qui est Joël Kpan, le Marcus Miller du 3 & 4 février?

2 ans

Le premier numéro de l’année 2023 et le 19e d’Ivoire Jazz night rend hommage, toujours au Dycoco, à Marcus Miller, bassiste de Jazz transfuge du funk, passé par des saxophones et plusieurs autres instruments. Pour le camper et l’interpréter, Joel Kpan. Que dire de ce bassiste ivoirien?

Joel Kpan frappe par sa discrétion doublée d’humilité. Il est toujours là en pilier important de la team d’Abijazz. Là devant nous effacé, mais auditivement et acoustiquement présent. L’homme possède quelques basses dont une fretless qu’il a aimé en contemplant certains « concerts lives » de Marcus Miller où ce dernier interprétait des morceaux de Jaco.

Il s’est promis: « Celle là il me la faut ». Et cette injonction à s’offrir un morceau de bois pour faire courir ses doigts sur les 4 cordes ne pouvait qu’arriver. Quand on sait que la musique lui a fait de grands signes depuis le berceau comme il est né à San Pedro et a grandi dans une famille chrétienne avec une mère puis plus tard une sœur chanteuse dans la chorale, un frère batteur. Une famille où l’on mène une vie d’obéissance et de don de cœur à Dieu par les chœurs et les instruments. Il est très vite fasciné par eux, la guitare solo en premier avant de s’orienter définitivement vers la basse. Il avait été fasciné par la posture du bassiste de l’Eglise au moment des louanges ou des adorations.

Mais les études ne pas passent après. Kpan René et son épouse y veillent. Alors le jeune homme après l’enseignement classique, décroche un MBA en Finance et après plus de 12 ans dans la gestion des risques dans des institutions financières bancaires et financières de la place, il est aujourd’hui responsable du contrôle interne à la société Générale Capital Asset Management Wa, la sgo de l’Afrique de l’ouest du Groupe Société Générale. Rigueur, honnêteté se ressentent dans son jeu de basse qui ne prend pas de risques inutiles, des exhibitions envahissantes.

L’homme va à l’essentiel, n’est pas très slap, joue juste, précis avec dextérité, est rapide et efficace avec un son rond. Et la folie? Il n’en a pas besoin et on n’en a pas besoin pour interpréter Marcus Miller

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