Ivoir jazz night: A la découverte d’Armel N’Zi qui rend hommage à Nathan East le 28 ?

1 mois

Le 28 mars à l’Institut français de Côte d’Ivoire, à la demande d’Abijazz Armel N’Zi va assurer le Tribute to Nathan East du groupe Fourplay. Qui est Armel  N »Zi?

Armel N’zi, bassiste ivoirien, est un musicien dont l’histoire résonne comme une mélodie qui se déploie avec le temps. Dès son plus jeune âge, à 6 ans, il était déjà en harmonie avec la musique, captivé par le rythme de la batterie. Les sons qui émanaient des bancs et des chaises étaient pour lui une invitation à l’aventure musicale. La batterie fut son premier amour, mais ce n’était que le début. Le piano suivit naturellement. Et bientôt la basse s’imposa comme une révélation.

C’est par l’intermédiaire de feu Monsieur Nangui Roger, surnommé « Wonderful », qu’Armel N’zi découvre la basse. Un instrument qui ne le quittera plus. Ce n’est pas le premier qu’il a pratiqué, mais c’est bien celui qui deviendra son instrument favori.

Ce qu’il aime dans la basse, c’est son pouvoir subtil, sa chaleur et la vie qu’elle insuffle à la musique.

Elle guide, oriente, façonne les rythmes avec une profondeur que lui seul semble capable de libérer.

Jeune, il passait des heures à pratiquer, sans compter. Aujourd’hui encore, il consacre au moins une heure par jour à son art, entre exercices pour délier ses doigts et la recherche constante de la perfection dans l’interprétation.

Les ampoules, les douleurs des débuts, il les a affrontées. Après de longues veillées, la basse aux cordes tendues, parfois usées, il poursuivait son chemin malgré les blessures. Chaque note, chaque vibration semblait l’inviter à aller plus loin.

Sa passion pour les slaps est indéniable. Il est un grand admirateur de Marcus Miller, qu’il eut l’honneur de rencontrer lors de son passage à Abidjan. Marcus Miller? Un influenceur au sens noble du terme.

Des influences, il en a de nombreuses, des modèles qui forgent sa musique. En Côte d’Ivoire, il cite Alao Thimote, Luc Yedo, Jo Bass, Armand Effi, des figures locales qui l’ont inspiré. À l’échelle du continent africain, il admire André Nkouaga, Anderson Ondouana, Ntoumba Minka, et Francky Moulet, des maîtres du groove. À l’international, il se nourrit des sons de Jaco Pastorius, Linley Marthe, Michel Alibo,  Hadiren Feraud, Marcus Miller, Abraham Laboriel. Et bien entendu Nathan East.

C’est ce dernier cité qu’il a la charge de camper, la lourde responsabilité d’incarner. Ce sera le 28 mars à l’Institut Français de Côte d’Ivoire.

Armel N’zi est un bâtisseur de ponts sonores, un artisan de la basse, et chaque accord qu’il joue est un hommage aux légendes qui l’ont précédé. On est invité à s’en rendre compte.

AK

photo:dr

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