Le 6 avril 2024 à 17h, sera joué « Hommage aux maîtres » à la salle Bitty Moro de l’Insaac.
« Le chant du Cygne », cette belle pièce courte, d’Anthon Tchekhov, ce petit drame qui montre la fragilité de ceux qui font le théâtre a plusieurs fois été mis en scène par la compagnie Yrouflê et Moise Koffi.
Elle se sera encore mise en scène à l’Insaac.
Pour cette énième représentation, le spectacle se veut un panaché, une composition cosmopolite de paroles et de musiques. Les artistes s’octroient la liberté d’explorer de nouvelles voies créatives et de captiver le public avec des expériences théâtrales inoubliables.
Deux guitaristes Jaures Abouo et Kouassi Sylvain agitent leurs doigts pour rappeler les classiques musicaux de la Côte d’Ivoire. Bailly Spinto et les autres fantômes musicaux qui hantent la mémoire auditive des ivoiriens.
Moise-Mary Lavry les soutient à la percussion.
Le comédien Certain Kouassi campe toujours Vassiliévitch et kok joue la serveuse du Bar.
Les paroles, les dialogues véhiculent des histoires, des messages et des thèmes importants. Quand la musique, elle, a le pouvoir par son caractère universel de transcender les barrières linguistiques et culturelles, de susciter des émotions intenses et de créer une atmosphère particulière.
En combinant la musique et les paroles, dans un spectacle de théâtre, les créateurs Certain Kouassi et Moise Koffi explorent une palette artistique plus large et créer des expériences sensorielles plus riches. La musique ajoute une dimension émotionnelle et narrative supplémentaire aux paroles, et vice versa, créant ainsi une œuvre d’art plus complexe et multidimensionnelle qui immerge le public rendu plus large et diversifié du fait du caractère universel de la musique, dans l’histoire et le transporte dans un monde imaginaire ou réel avec une intensité accrue.
HARON LESLIE
POUVOIRS MAGAZINE
