Présidentielle ivoirienne 2025: Thiam se propose comme une nouvelle conscience

1 semaine

En campagne à Soubré, le Président du pdci-Rda a, ce jour, proposé une approche toute autre de pratique de la politique

Il ressort de son intervention non pas une certaine maitrise, mais une maitrise certaine des sujets abordés. Tant et si bien qu’il n’est pas brouillon, acharné, agité.

Méthodique plutôt dans l’approche.

L’homme est tribun.  Non seulement il sait parler au peuple mais il sait parler pour le peuple.

Patient dans l’approche, il a fini par réduire le leimotiv propre aux faucons du Rhdp.

Le peuple comprend que les croissances ne viennent pas du gouvernement. Mais que c’est le peuple qui fabrique et construit ces croissances. Autrement dit, ce n’est pas au Rhdp que la Côte d’Ivoire doit sa prospérité mais au travail de ses paysans. Et Thiam le dit sans attaquer mais en constatant

Contrairement aux autres leaders qui laissent trainer leurs origines, qui brandissent leurs régions, il n’y a pas de trace de ses origines dans le propos de Thiam. C’est une nouvelle conscience.

Pas de Bété, de Baoulé ou de Dioula mais une population.

L’homme n’attaque pas Alassane Ouattara mais son travail et ce que l’actuel chef d’Etat incarne.

Le discours du Président du Pdci-Rda a le mérite de s’installer sans lieu commun. Pour un homme aisé, osons la formule, pour bourgeois, Thiam a réussi, loin de sa base Yamoussoukro, à être historique et moderne. Il a représenté une figure de défense et de leadership populaire.

 

Il a eu la capacité d’inspirer, de mobiliser et de défendre les intérêts de la communauté ivoirienne. Tout a résidé dans son engagement envers les causes qu’il défend et dans son pouvoir d’influence par la parole et l’action. Dans l’arène politique, de la Zone Zadi, à la place Donwahi, il a su jouer un rôle crucial. D’une part dans la dynamisation des mouvements populaires et d’autre part dans la promotion des changements sociaux.

Et ça, c’est nouveau comme conscience.

 

JULIEN BOUABRE

photo: dr

POUVOIRS MAGAZINE

OPINIONS

DU MEME SUJET

Communiqué du Conseil des ministres du mercredi 26 juin 2024

Le mercredi 26 juin 2024, un Conseil des Ministres s’est tenu de

Opinion. Alger Ekoungoun: “Pour libérer la nation, la tribu doit mourir”

Le Professeur Jean-Francis Alger Ekoungoun réagit à un  texte de Joel Ettien “Ahoua