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Le séjour de plusieurs heures du Président Alassane Ouattara au Salon International du Livre d’Abidjan (Sila) est bénéfique.

Dans le Parc des expositions, l’homme est venu rendre hommage à un journaliste africain, le plus prospère de la presse privée.

C’est une invitation à suivre le chemin de Béchir Ben Yahmed, en transformant notre travail de simple rédacteur en opérateur économique. En entrepreneur de presse.

Le Président et son épouse ont posé avec de milliers de visiteurs. Le Président Ouattara a serré la main de nombreuses personnes. Celle de Serge Bilé, l’écrivain à l’honneur, l’auteur abrasif avec qui il a eu des échanges qui ont réjoui le journaliste et déplu par contre à ses admirateurs.

Bel exemple de motivation des intellectuels et des penseurs. On retient que le chef de l’Etat n’est pas hostile à la critique. Bien au contraire, il apporte son soutien à la liberté d’expression et au dialogue intellectuel, des piliers fondamentaux de la démocratie.

Il a arpenté de nombreux stands où il a acheté à hauteur de 2 millions de francs, plusieurs livres d’auteurs célèbres ou moins connus.

2 millions de franc pour des livres.

Sa participation met en lumière l’importance de la littérature et des arts dans la culture ivoirienne. Et montre un engagement envers la préservation et la promotion du patrimoine culturel et un soutien à l’industrie du livre. Notamment les œuvres locales du pays de Bernard Dadié, Aké Loba, Germain Coffi Gadeau, Amon d’Aby, Tidiane Dem.

Par la mise en avant de l’importance de l’éducation et de l’alphabétisation dans la société, Ouattara a encouragé les citoyens. Notamment les jeunes, à lire davantage. Ou à écrire pour être lu par le chef de l’Etat.

Ouattara va transformer les habitudes culturelles de ses citoyens qu’il contamine et pour sûr, en 2025, ils se rendront au Sila.

Ouattara a attiré l’attention internationale sur le salon du livre ivoirien, augmentant ainsi sa notoriété et son prestige. Cela va également favoriser des échanges culturels internationaux avec les Editeurs, les auteurs, les commissaires de prix littéraires.

Cette visite vaut son pesant d’or. Et la communauté du savoir et de la pensée n’a pas encore fini de s’en réjouir.

ALEX KIPRE

POUVOIRS MAGAZINE

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