Le jeune Félix Houphouët-Boigny débute sa carrière en tant que médecin auxiliaire à Abidjan après des études remarquées et son dévouement envers la population indigène est déjà remarqué.
Son parcours médical promet une contribution significative à la santé publique locale en cette année 1925.
En ce 26 octobre 1925, le jeune Félix Houphouët-Boigny amorce avec conviction sa prometteuse carrière médicale. C’est dans le port animé d’Abidjan. Il a récemment obtenu son diplôme de l’École de médecine de l’Afrique-Occidentale française (AOF) à Dakar. Achevant un parcours académique brillant qu’il a entamé à l‘École normale William Ponty, aussi située à Gorée.
Ce médecin auxiliaire, qui a su se distinguer par son esprit vif. Et sa persévérance durant toutes ses études, se dédie désormais aux soins des habitants de la colonie.
Depuis les bancs de l’école, il est reconnu par ses camarades pour sa soif de connaissances et son caractère posé.
Originaire d’une famille de chefs coutumiers dans la région de Yamoussoukro, il a également hérité des vastes plantations de cacao de son père.
Son engagement en faveur des communautés indigènes est déjà manifeste. Une vocation qui le conduira plus tard à s’impliquer dans d’autres sphères de la société.
Son entrée en fonction à l’hôpital d’Abidjan marque une nouvelle étape dans un chemin qui s’annonce riche de sens. Son intelligence et sa passion pour la médecine constituent des atouts précieux pour la santé publique locale.
En ce jour historique, la colonie ivoirienne accueille un professionnel de la santé dévoué dont le nom résonnera bien au-delà de sa pratique médicale. Il s’apprête à servir la cause des peuples de la colonie, le tout sous le regard attentif de l’administration coloniale.
MARIE GNIALET
photo:dr
POUVOIRS MAGAZINE
