Un attroupement a tourné au drame ce 21 octobre à Kami, près de Yamoussoukro. Un homme est mort après avoir été violemment touché à la tête lors d’une opération de la gendarmerie.
Le parquet ouvre une enquête et appelle au calme.
Mardi matin, 21 octobre 2025, un événement tragique perturbe le calme habituel du village de Kami.
Un groupe d’individus a érigé des barricades, coupant l’accès à cette localité située dans la commune de Yamoussoukro.
Informée de la situation, la Gendarmerie nationale s’est rendue sur place pour restaurer la circulation et disperser l’attroupement illégal.
Lors de l’intervention, un villageois de 46 ans, Konan Paul Kacou, aurait tenté d’aider les forces de l’ordre.
C’est à ce moment-là qu’un projectile lancé depuis la foule l’a violemment touché à la tête.
Gravement blessé, il a été évacué vers le centre de santé militaire de la 6e légion de Gendarmerie.
Malheureusement, malgré les efforts des soignants, Konan Paul Kacou a succombé à ses blessures quelques heures après son admission.
Le médecin-chef a confirmé un traumatisme crânien causé par un objet contondant, signe d’un choc d’une extrême violence.
Le drame a immédiatement poussé le Parquet de Toumodi à ordonner l’ouverture d’une enquête pour élucider les faits.
Les autorités judiciaires veulent déterminer les circonstances exactes du décès et identifier les auteurs du jet de pierre fatal.
Dans un communiqué, le Procureur de la République a exprimé sa détermination à faire respecter la loi sans exception.
Il a également rappelé que la justice veillera à protéger la sécurité publique et à poursuivre toute personne responsable.
Ce drame tragique soulève à nouveau la question des attroupements violents, fréquents dans plusieurs zones sensibles du pays.
Il met en lumière l’urgence d’ouvrir un dialogue communautaire pour éviter de futurs affrontements aux conséquences dramatiques.
Enfin, le Procureur appelle à la retenue, au calme et au respect des règles républicaines par l’ensemble des citoyens.
FATEM CAMARA
photo:dr
POUVOIRS MAGAZINE
