Un homme arrêté lors de violences routières est mort après son interpellation. La justice cherche à élucider les circonstances exactes.
Dimanche à l’aube, un homme de 34 ans est décédé après son arrestation. La gendarmerie l’avait arrêté sur l’axe Daloa-Issia.
Identifié comme Kprohi Marc Géraude, il faisait partie d’un groupe soupçonné d’avoir bloqué la circulation. Entre deux villages du Haut-Sassandra.
Les faits ont eu lieu vers 4h du matin, entre Bla et Tchébléguéhé, lors d’une opération de dégagement de barricades.
La gendarmerie est intervenue pour lever les barrages routiers et a procédé à l’interpellation de neuf individus impliqués dans ces troubles.
Kprohi Marc Géraude a été arrêté après une course-poursuite, puis conduit à la Brigade ville de Daloa pour vérification d’identité.
Durant le contrôle, il aurait présenté des signes inquiétants d’essoufflement, alertant immédiatement les agents présents sur la dégradation de sa santé.
On l’a transporté d’urgence au Centre Hospitalier Régional de Daloa. Mais il a succombé pendant son transfert, selon les premières informations officielles.
Le procureur Moussa Touré annonce l’ouverture d’une enquête judiciaire. On veut clarifier les conditions exactes de cette mort en garde à vue.
Le communiqué insiste sur la transparence de la procédure et affirme qu’on a engagé correctement toutes les démarches légales.
Ce drame intervient alors que les forces de l’ordre sont fortement mobilisées. Elles veulent garantir la sécurité sur les routes régionales instables.
Des incidents sporadiques secouent la zone. Rendant les interventions plus fréquentes et les arrestations parfois tendues dans les zones rurales.
Les circonstances de ce décès suscitent interrogations. Crise médicale, stress intense ou usage excessif de force lors de l’arrestation ?
La justice devra déterminer si la mort est liée à un malaise naturel ou à une intervention ayant entraîné des conséquences tragiques.
Les autorités locales veulent rassurer la population en promettant rigueur, impartialité et communication dans le traitement de cette affaire sensible.
L’affaire soulève aussi la question de l’encadrement sanitaire et sécuritaire des détenus, notamment dans les premières heures d’arrestation.
La population de Daloa attend des explications claires sur cette affaire qui fait écho à d’autres cas similaires dans le pays.
Pour l’instant, aucun lien formel n’est établi entre l’intervention policière et la mort du suspect, selon le parquet de Daloa.
L’émotion est vive dans la région. Certains appellent déjà à plus de prudence dans les interventions des forces de sécurité.
L’enquête déterminera les responsabilités éventuelles et pourrait entraîner des mesures. Si on prouve des manquements dans cette intervention nocturne.
Entre sécurité et respect des droits humains, les autorités vont naviguer avec fermeté. Mais aussi avec vigilance et transparence.
FATEM CAMARA
photo:dr
POUVOIRS MAGAZINE
