Face à l’abstention massive des électeurs, l’appel est lancé : il faut mobiliser les déçus pour construire une nouvelle Côte d’Ivoire.
La voie des urnes ne fait pas de vous des faibles. Bien au contraire, elle offre l’opportunité et les moyens du changement.
Et ce changement, c’est maintenant qu’il faut l’initier. Pas demain, pas après-demain. Mais ici et maintenant, avec conviction et courage.
En 2010, il y avait 5 784 000 électeurs inscrits. 4 843 000 ont voté, soit environ 83 % de participation.
En 2015, on comptait 6 millions d’inscrits pour seulement 3 millions de votants. Le taux de participation chute à 50 %.
En 2020, malgré 7 484 000 inscrits, à peine 3 millions ont voté. Plus de la moitié a boudé les urnes.
Et en 2025, nous avons 8 700 000 électeurs inscrits. Pourtant, un bloc de 4 à 5 millions reste toujours à la maison.
Ils ne votent pas. Pourquoi ? Parce qu’ils sont déçus de la classe politique ou ne se reconnaissent pas dans le pouvoir.
D’autres sont de l’opposition et ne croient plus au processus. Ces citoyens ne sont pas à négliger, mais à convaincre.
C’est à eux qu’il faut parler. C’est vers eux qu’il faut aller, dans les quartiers, les campements, les villages, les villes.
Pas en les révoltant. Mais en leur proposant une autre Côte d’Ivoire, une vision nouvelle, un projet crédible, une vraie alternative.
Puisque vous m’avez confié la mission d’accompagner la candidate Simone Ehivet Gbagbo, je tiens ici à renouveler mon engagement.
Comme promis lors du congrès, je vous le dis clairement : à partir de demain, je rentre en campagne pour Simone Gbagbo.
Mais je vais travailler à ce que Ahoua Don Mello et elle s’allie »
FATEM CAMARA
photo:dr
POUVOIRS MAGAZINE
