Thiam (Pdci-Rda) « le petit neveu de Félix Houphouët-Boigny n’est pas ivoirien? »

1 mois

Tidjane Thiam, petit neveu de Houphouët-Boigny, candidat à la présidentielle ivoirienne de 2025 a réagi aux attaques dont il est l’objet.

« On me traîne dans la boue, on m’assigne devant les tribunaux, simplement parce que j’ai l’ambition de me présenter à l’élection présidentielle.
Laissons les Ivoiriens décider librement. Il est temps d’en finir avec l’instrumentalisation de la justice et les juges aux ordres, qui rendent des décisions sur mesure.
Ça suffit !
L’essentiel, c’est que la Côte d’Ivoire organise une élection inclusive, transparente et crédible.
Une élection qui prouve que notre pays est capable de connaître une alternance politique pacifique, comme cela s’est fait au Ghana ou au Sénégal.

Notre nation a atteint un niveau de maturité politique suffisant pour cesser d’écarter les candidats de manière arbitraire.

Comment peut-on dire aujourd’hui que moi, Tidjane Thiam — neveu de Félix Houphouët-Boigny, ancien ministre ivoirien, ancien dirigeant de grandes institutions nationales et internationales — je n’étais pas ivoirien durant tout ce temps ?
C’est irresponsable, et ce sont justement ces logiques d’exclusion qui ont conduit le pays à des drames et à des milliers de morts.

Ce que nous voulons aujourd’hui, c’est que des leçons soient tirées de cette histoire douloureuse, et que la raison revienne enfin. »

La sortie de Tidjane Thiam est à la fois un cri politique, une alerte démocratique et un acte stratégique. Elle oblige les acteurs politiques et la société civile à se positionner pour ou contre Thiam. Mais aussi pour ou contre une élection réellement ouverte et pacifique.

L’histoire politique ivoirienne montre que l’inclusion est une condition de paix. Quelle volonté réelle existe aujourd’hui pour éviter la répétition des crises passées ?

L’espace politique ivoirien est-il suffisamment apaisé pour permettre à tous les candidats, même inattendus ou « dangereux », de concourir librement ?

Le recours au passé et aux symboles nationaux traduit-il une faiblesse de positionnement présent ou une volonté de réhabiliter l’héritage du PDCI originel ?

MARIE GNIALET

photo:dr

POUVOIRS MAGAZINE

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