Le 11 avril 2011, le président Laurent Gbagbo est arrêté à Abidjan après une crise post-électorale sanglante.
Cette journée marque la fin de son pouvoir, dans un contexte de guerre civile et d’affrontements meurtriers.
La résidence présidentielle, cible de bombardements, fut le théâtre d’une arrestation très médiatisée et controversée.
Cette date symbolise la douleur pour certains, et la justice ou l’alternance dĂ©mocratique pour d’autres.
Au sein du FPI, cette mémoire reste fracturée entre les camps Gbagbo et Affi N’Guessan, toujours divisés.
En 2025, quatorze ans après les faits, le 11 avril reste une plaie ouverte dans la mémoire nationale.
À Cocody comme ailleurs, les commémorations sont souvent discrètes, marquées par la prudence ou la divergence politique.
La tentative de réconciliation peine à gommer les tensions qui subsistent encore dans les rangs de l’opposition.
Assoa Adou et Pascal Affi N’Guessan campent sur des visions différentes d’un même héritage politique.
L’absence d’unité autour de cette date fragilise davantage un parti longtemps symbole de résistance.
Pendant ce temps, la société civile continue de rappeler l’importance de la mémoire et du pardon partagé.
Des ONG et collectifs se sont réunis pour débattre du sort des victimes de la crise post-électorale.
Laurent Gbagbo, libéré par la CPI, reste une figure politique influente malgré les procédures judiciaires toujours pendantes.
Le 11 avril interpelle les consciences : quelle justice pour les victimes ? Quelle mémoire pour la nation ?
À l’approche des prochaines échéances électorales, ce souvenir refait surface dans le débat public ivoirien.
Rappeler cette date, c’est refuser l’oubli, tout en interrogeant les leçons tirées de ce passé tumultueux.
Que l’on soit partisan, critique ou simple citoyen, le 11 avril engage notre responsabilité collective envers l’Histoire. UNE DATE A NE PAS RENOUVELLER!
ETHAN GNOGBO
photo:dr
POUVOIRS MAGAZINE
