Kuibiert « Laurent Gbagbo va s’inscrire 1000 fois, il sera rayé 1000 fois »

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L’éditorialiste Ferro Bally produit une réflexion sur la Cei qui mérite l’attention. Nous vous la partageons.

Dans le contexte électoral actuel, une figure émerge avec une résonance particulière : Coulibaly-Kuibiert Ibrahime.

Cette situation rappelle l’idée que « rien ne se perd, rien ne se crée, tout se transforme ». Dans un environnement politique souvent tumultueux, la dynamique autour de Coulibaly et de son rôle à la tête de la Commission Électorale Indépendante (CEI) soulève de nombreuses interrogations.

Pour Ferro Bally, il est frappant de constater les similitudes entre Coulibaly et certains acteurs controversés du passé. Comme le représentant spécial de l’ONU pour la Côte d’Ivoire lors des élections présidentielles de 2010. Tout comme cet ancien acteur, Coulibaly semble outrepasser ses fonctions. En effet, il ne se contente pas de superviser le processus électoral. Il s’arroge également le droit de déterminer l’éligibilité des candidats. Une prérogative qui, selon la Constitution, appartient au Conseil constitutionnel.

Ses déclarations, notamment sur Laurent Gbagbo, illustrent cette tendance à confondre ses responsabilités avec ses opinions personnelles.

En affirmant que « Laurent Gbagbo va s’inscrire mille fois, il sera rayé mille fois« , il ne laisse aucune place au débat. Cela reflète un mélange des genres qui pourrait être dangereux pour la démocratie.

Dans cette ambiance, Coulibaly ne se considère plus comme un serviteur de la loi. Au contraire, il semble choisir de manipuler celle-ci à sa convenance. Par exemple, bien que le Code électoral stipule une révision annuelle de la liste électorale, Coulibaly prend des décisions basées sur son appréciation personnelle.

Il remet ainsi en question la légitimité du processus.

Le terme « marché électoral gouro » évoque une situation chaotique où les principes démocratiques sont souvent bafoués. Le pays, sous cette direction, semble avancer vers l’inconnu, en déséquilibre. Cette situation n’est pas seulement préoccupante ; elle soulève des enjeux cruciaux pour l’avenir de la gouvernance en Côte d’Ivoire.

La nécessité d’un retour à des pratiques électorales saines et transparentes est d’une importance capitale. Le rôle du président de la CEI doit être réévalué pour s’assurer qu’il respecte les cadres juridiques établis.

La confiance des citoyens dans le processus électoral dépend de la capacité de cette institution à agir avec intégrité et impartialité. La question reste donc : comment restaurer cette confiance alors que les fondations même de la gouvernance électorale semblent ébranlées ?

FERRO BALLY

photo:dr

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