Les 3 et 4 février comme prévu dans l’agenda d’Abijazz, Ivoire Jazz Night s’est tenu, animé par Didier Blé, au Dycoco.
C’en était le 19e du genre qui a vu passer Fela, Ray Charles, Wes et bien d’autres artistes défunts. Ce numéro ci rendait hommage à une légende vivante Marcus Miller qui s’était rendu à Abidjan pour un concert à l’hôtel ivoire.
On voudra bien se souvenir qu’il était interdit aux mélomanes qui avaient déboursé 40000f de filmer. Miller a toujours manifesté son attachement à l’Afrique et Joel Kpan chargé de la camper, l’a rappelé.
Pour restituer le côté africain, Kpan a repris “highlife” le morceau dont les chœurs ont été écrits par Alioune Wade le bassiste d’Ismael Lô, Paco Séry. Pour l’accompagner Kpan était entouré d’une Kora donc, de Jean Ebo au clavier, de Moise Lavry à la Batterie et d’une trompette assurée par Edihamel et de Jean Marie sax.
Le résultat était bon avec Joel tenant une Fender Jazzbass rouge belge.
On retiendra qu’au delà des apparences, Joel est un slapeur de premier ordre qui a découvert Marcus en 2008 et qui a respiré pendant 2 ans du Marcus à qui il ressemblait avant de changer d’écriture en se choisissant d’autres modèles.
Avant le spectacle, le Président d’Abijazz, Antoine Tako a, au nom de son équipe composée de Gérard Konan et l’omniprésente Marie Hélène Costa, invité le public à rejoindre le groupe de bénévoles qui offrent depuis des années de leurs temps, de leurs énergies, de leurs argents afin de faire d’Abidjan la destination Jazz, sourcière de talents instruits ayant fait leurs humanités et constamment en activités.
Ce n’est plus une rêve, c’est une belle réalité.
Pouvoirs Magazine