Johnny Patcheco répond aux marcheuses du Palais

3 mois

Des femmes du RDR ont organisé une marche devant le palais de justice. Protestant contre les propos de Johnny Patcheco. Un activiste.

Ce cyberactiviste a dénoncé cette initiative, se demandant pourquoi des marches sont autorisées uniquement lorsque cela sert les intérêts du pouvoir.

Patcheco a exprimé sa surprise et son désaccord face à cette situation, soulignant qu’il est inacceptable de permettre ces actions dans un seul sens. Il a enchaîné en affirmant qu’il n’était pas d’accord avec la façon dont certaines femmes sont protégées, tandis que d’autres sont dénigrées ou souillées par des propos violents et injustifiés.

Selon Patcheco, des figures comme Dominique sont préservées. Tandis que des femmes comme Affouchiatta Bamba Lamine et Simone Gbagbo sont dénigrées. L’activiste a aussi évoqué les insultes qu’avait subies Simone Gbagbo, salie par des rebelles au Golf. Et a dénoncé la sélectivité des réactions face aux attaques. Selon lui, ces incohérences doivent être corrigées pour garantir une justice équitable pour toutes les femmes, sans distinction politique.

Il a ajouté que les critiques de certains retournements de veste étaient mal comprises.

Et que ceux qui les véhiculent finiront par le comprendre plus tard.

Patcheco a ensuite pointé du doigt une députée du pouvoir, Mariam Traoré, qui, selon lui, avait insulté une femme en des termes inacceptables. Cela, a-t-il précisé, n’avait pas provoqué de réaction, car la députée appartient au Parti au pouvoir. L’activiste a donc appelé à une mobilisation plus large. En invitant les femmes à marcher pour soutenir les victimes d’insultes provenant de tous les camps politiques. Il a demandé à ces femmes de s’unir et de manifester pour des causes justes, comme celle de la mère de Souley de Paris, insultée par Rachelle Krasso.

Dans cette logique, Patcheco a insisté sur le fait que la justice ne doit jamais être sélective et partiale. Il a dénoncé le traitement injuste réservé à certains, et a réaffirmé que chaque citoyen, quel que soit son affiliation politique, mérite d’être protégé. Pour lui, il est impératif que les manifestations, qu’elles soient de soutien ou de protestation, se fassent de manière égale et respectueuse. Sans distinction de camp politique. Ainsi, la justice véritable doit s’imposer de manière équitable. En assurant la dignité et les droits de tous les citoyens, sans exception.

ETHAN GNOGBO

photo:dr

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