La musique ivoirienne, vibrante et foisonnante, s’élève au gré des trompettes en écho, avec des talents qui façonnent l’avenir.
Parmi eux, l’incontournable Habib 1er, désormais transcendé par le sacro-saint ténor et alto, et le jeune prodige Edihamed, dont l’âme semble se mélanger aux notes. Mais aujourd’hui, c’est un autre nom qui se distingue, un homme dont la trompette semble respirer la passion et l’engagement. Kouassi Sey Ormondo, jeune étoile montante, prend la scène d’assaut, éclairant Abidjan de son talent et de sa présence.
Derrière ce nom, se cache un parcours marqué par une passion enflammée, démarrant en 2013, à l’âge de 18 ans, dans la fanfare de l’Église Méthodiste Unie d’Adjamé Ébènezer. D’abord soufflant le cor alto, il découvre rapidement que son cœur bat au rythme de la trompette. Cet instrument, il l’apprivoise avec une telle ferveur qu’il en devient un maître.
Aujourd’hui, Kouassi Sey Ormondo est ATTENDU.
Il est celui qui accompagne les artistes ivoiriens, qu’ils soient du monde chrétien ou profane. Aux côtés de l’illustre Bailly Spinto, il a eu l’honneur de faire briller son talent, et son nom résonne fièrement au sein de la Musique de la Garde Républicaine de Côte d’Ivoire, où il incarne le rôle prestigieux de trompettiste soliste.
Sa musique, empreinte de jazz, résonne d’une manière unique. Chaque souffle dans sa trompette dessine un timbre particulier, une signature sonore qui le distingue parmi les meilleurs. Ses performances, aussi raffinées qu’émouvantes, captivent et envoûtent son public, faisant de lui une figure incontournable de la scène musicale ivoirienne.
Mais ce n’est que le début. L’avenir de Kouassi Sey Ormondo semble aussi brillant que les éclats de sa trompette. En incarnant la relève de cet instrument majestueux à Abidjan, il devient une source d’inspiration pour la jeune génération de musiciens. Et c’est avec cette même passion, ce même feu sacré, qu’il prendra part, le 28 février à 20h, à un événement d’exception à l’Institut Français de Côte d’Ivoire. Un hommage vibrant à Ibrahim Maalouf, où son jeu, à la fois délicat et puissant, portera l’héritage du maître.
Dans une symphonie d’émotions qui restera gravée dans les mémoires.
HARON LESLIE
photos:dr
POUVOIRS MAGAZINE
