L’éditorialiste Ferro Bally nous propose une courte analyse sur la victoire de Trump.
C’est une belle et retentissante gifle aux institutions de sondage et aux officines de propagande occidentales.
En effet, les États-Unis d’Amérique ont élu, ce 5 novembre 2024, leur 47e président. Et ce n’est pas celle qui avait été vantée et annoncée. C’est, surprise, Donald Trump. Cet homme, souvent décrit comme un fléau, a pourtant réussi à emporter l’adhésion de ses compatriotes, réalisant un véritable raz-de-marée électoral.
Sa victoire éclatante fut incontestable. Il a remporté, en même temps et comme cela arrive assez rarement, non seulement les suffrages des grands électeurs (277 contre 224 pour Kamala Harris), mais également le vote populaire.
Trump a écrasé la concurrence, devenant la locomotive de dernière génération pour les Républicains.
À l’issue des élections, son parti contrôle désormais le Sénat et s’apprête à prendre le contrôle de la Chambre des représentants.
Cerise sur le gâteau, Donald Trump entre dans l’histoire américaine par la grande porte. Après Grover Cleveland (4 mars 1885 – 4 mars 1889 et 4 mars 1893 – 4 mars 1897), il devient le deuxième président à revenir au pouvoir pour un mandat non consécutif de quatre ans (20 janvier 2017 – 20 janvier 2021, et à compter du 20 janvier 2025).
Cette incontestable revanche politique fait de Trump, autrefois harcelé par la justice et ayant échappé à deux tentatives d’assassinat durant la campagne électorale, un président légitime et un chouchou des Américains, qui l’ont porté au pouvoir grâce à son slogan « Make America Great Again ».
En roue libre, la déferlante vague trumpiste de la première puissance mondiale oblige désormais le monde à une haie d’honneur, à commencer par les dirigeants occidentaux. Ces derniers, à tour de rôle, font allégeance à Trump, le mal-aimé.
F. M. Bally
photo:dr
POUVOIRS MAGAZINE