Ibrahim Kuibiert Coulibaly, président de la CEI, a effectué une mission d’observation électorale aux États-Unis avec l’IFES.
Son objectif était d’étudier les pratiques américaines en matière de gestion des listes électorales et de l’organisation du vote.
Au terme de son séjour, Coulibaly a partagé ses impressions sur le système électoral américain et son application en Côte d’Ivoire.
Il a souligné que l’échange d’expériences entre pays permet de renforcer les pratiques électorales locales. En tirant parti des bonnes pratiques.
Pour lui, la confiance des citoyens dans un système électoral est cruciale pour son bon fonctionnement et sa transparence.
Il a observé que l’implication des citoyens est essentielle dans le bon déroulement du processus électoral.
Il a noté que les Américains, en toute confiance, permettent aux électeurs de faire campagne jusqu’au jour du vote.
Cependant, il a insisté sur le fait que l’intégrité du système repose sur la moralité des individus impliqués.
À ses yeux, un système électoral ne peut être efficace que si tous les acteurs respectent ses principes de base.
Coulibaly a également souligné la nécessité d’une mobilisation citoyenne accrue pour la mise à jour des listes électorales en Côte d’Ivoire.
Il a appelé à une prise de conscience collective, soulignant que la participation électorale n’est pas seulement de la responsabilité de la CEI.
Dans cette perspective, il insiste sur le fait que tous les citoyens doivent s’engager pour garantir des élections transparentes et pacifiques.
En prévision des élections de 2025, Coulibaly appelle à la coopération des partis politiques, de la société civile et de la CEI.
Il reste convaincu que des élections pacifiques et transparentes sont possibles si la confiance et la collaboration sont au rendez-vous.
Coulibaly estime que le système électoral ivoirien pourra se renforcer si les citoyens et les partis politiques adhèrent pleinement à ce processus.
Enfin, la mission de Coulibaly aux États-Unis peut être vue comme un moyen d’améliorer les mécanismes électoraux en Côte d’Ivoire.
La question reste cependant de savoir si cette expérience justifie réellement sa présence aux États-Unis pour observer des élections américaines.
ETHAN GNOGBO
photo:dr
POUVOIRS MAGAZINE