Baltasar : Comment une tâche a entaché la Guinée équatoriale, l’image de la femme et d’autres notions précieuses
Le nom « Baltasar » résonne désormais comme une tâche dans l’histoire de la Guinée équatoriale. L’affaire Baltasar Engouga a profondément marqué la perception du pays sur la scène internationale. Ce scandale a éclaboussé
La guinée équatoriale: une marque de déshonneur
Non seulement l’intégrité du gouvernement de la Guinée équatoriale. Mais aussi des notions telles que l’image de la femme, le mariage, et même l’usage de certains prénoms. On ne peut plus se présenter comme équato-guinéen sans que le regard posé sur soi ne soit suspect.
Baltasar Engouga, une figure publique controversée, a mis en lumière des pratiques qui vont à l’encontre de valeurs essentielles. En défrayant la chronique, il a terni la réputation de la Guinée équatoriale en tant que nation. Une série de scandales liés à son nom a transformé un symbole neutre en une marque de déshonneur pour le pays. Même l’hymne et le drapeau risque d’être conspué au prochain rassemblement sportif ou culturel
La femme: problème sur l’égalité des genres
L’affaire a affecté la perception de la femme dans la société, où son rôle, déjà fragile, sera davantage mis à mal. Des allégations de comportements répréhensibles et d’abus ont soulevé des questions sur l’égalité des genres. Et le respect des droits de la femme. À travers ce scandale, l’image de la femme, notamment dans les sphères politiques et administratives, s’entache de manière irréparable.
Le prénom Baltasar: un symbole de corruption et de sexe
Le nom « Baltasar » n’est plus simplement associé à un prénom courant. Il est désormais perçu comme un symbole de corruption et de mauvaise gouvernance. Autrefois porteur de valeurs neutres, ce prénom est désormais synonyme de méfiance et de scandale. Il a perdu sa neutralité au profit d’une réputation bien moins glorieuse. Plus aucun parent ne donnera son nom à son enfant. En tout cas pas avant plusieurs années
Le mariage: un mirage
Le concept même du mariage a été altéré par les révélations entourant Baltasar Engouga. Des rumeurs ont suggéré qu’il s’agissait d’un mariage de façade, sans véritable engagement ni loyauté. Cette dégradation de l’idée même du mariage a choqué l’opinion publique, créant une distorsion des valeurs sociétales et culturelles.
Aujourd’hui une femme avec une bague au doigt, ou un bébé dans le dos ne signifie rien. Elle n’est pas un cœur à prendre, mais un corps à juste gouter.
La Guinée équatoriale, déjà confrontée à de nombreux défis politiques et économiques, a vu sa crédibilité internationale dégradée par cet épisode. Le pays, qui aspirait à une certaine stabilité et respectabilité, a vu ses ambitions ternies avec un scandale aux répercussions profondes. La tâche de Baltasar est indélébile, affectant la perception de la Guinée équatoriale à travers le monde.
En définitive, cette affaire a entaché bien plus que la réputation d’un individu. Elle a profondément impacté des notions aussi fondamentales que le respect des femmes, l’image des prénoms et la perception du mariage. Une tache difficile à effacer, tant les conséquences sont multiples et profondes.
MARIE GNIALET
photo:dr
POUVPOIRS MAGAZINE