Guinée équatoriale: Et si c’était un commerce juteux…

4 semaines

Le commerce juteux de Baltasar : un rêve de profit dévoré par la cupidité et la tromperie

Baltasar aurait créé un commerce juteux, nourri par la cupidité, où l’illusion du succès se mêle à la pornographie. L’idée était simple : offrir une « porno-réalité », un concept censé rapporter gros. Ce n’était pas simplement un fantasme, mais un marché bien huilé, attirant des partenaires pour vendre une expérience authentique. Cependant, tout cela n’était qu’une façade, un jeu où l’argent primait sur la vérité.

La « porno-réalité » qu’il proposait était un mélange d’authenticité et de performance. Il affirmait vendre des vidéos qui paraissaient plus réelles que celles des films traditionnels. Mais au fond, ce n’était qu’un simple produit destiné à attirer les yeux avides. Il promettait des scènes plus vraies que nature, où la simulation de plaisir était absente. Cependant, cette promesse de nouveauté ne faisait que masquer une profonde exploitation.

Le véritable attrait de ces vidéos résidait dans leur potentiel lucratif. Baltasar, à la tête de cette entreprise, était un acteur, producteur et réalisateur. Ses vidéos n’étaient pas des créations artistiques, mais des marchandises, des objets de désir exploités par des individus prêts à tout pour l’argent. Son commerce était soutenu par une manipulation habile de la cupidité humaine, offrant des sommes alléchantes pour attirer femmes et hommes.

Les femmes qui acceptaient de participer à ces vidéos n’étaient pas seulement actrices, mais des pions dans un jeu de profit.

Pour 5 à 20 millions par exemple, elles se laissaient convaincre, rassurées par le passé financier de Baltasar. En venant du monde de la finance, il savait comment jouer sur les peurs et les désirs des autres. L’argent effaçait la pudeur, permettant à Baltasar de manipuler ses partenaires avec une promesse de sécurité.

Baltasar mettait en avant la « sécurité » des images, une excuse pour convaincre ses partenaires de participer à ce marché de la « porno-réalité ». Pourtant, la réalité était tout autre. Il les assurait que ces vidéos ne reviendraient pas en Afrique, qu’elles seraient protégées. Cependant, au final, cette « sécurité » était une illusion, un moyen pour lui de continuer à faire du profit, tout en exploitant la naïveté et la cupidité des autres.

La preuve c’est après avoir découvert les montants énormes sur ses comptes et hors de raison que la police économique a cherché a en savoir davantage sur l’origine de sa fortune. En fouillant ses ordinateurs, on a découvert les films. Par inadvertance ou sciemment, ils se sont retrouvés sur les réseaux.

Le commerce de Baltasar aurait fini par se retourner contre lui. Sa cupidité l’a conduit à des pratiques illégales, et c’est pour des délits financiers qu’on lui a confisqué ses appareils. Ces appareils contenaient les vidéos qu’il vendait, et cette confiscation a mis un terme à sa carrière. Son empire s’est effondré sous le poids de ses propres excès.

ETHAN GNOGBO

photo:dr

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