Guinée équatoriale: Baltsar toujours serein, après le scandale

5 jours

Baltasar Engonga : Un homme serein et presque heureux, malgré les accusations et le scandale

Baltasar Engonga, un homme qui fait face à une lourde affaire, semble paradoxalement serein, presque heureux. Ses propos, marqués par une confiance inébranlable, révèlent une personnalité qui semble vivre au-dessus des accusations qui pèsent sur lui. Bien qu’il soit en garde à vue pour des tests liés à des maladies sexuellement transmissibles, il se défend avec assurance. Il affirme qu’il n’a rien à cacher et qu’il est confiant quant à son innocence.

L’une de ses déclarations les plus remarquées est celle où il parle de ses relations avec les femmes : « Je sais que tu m’appelles Père Abraham pour mes nombreux enfants. N’oubliez pas que je livre des races de qualité. » Des propos qui, à première vue, peuvent paraître provocants.

Mais qui, dans le contexte de ses autres déclarations, semblent exprimer une forme d’arrogance et de contrôle. Il se présente comme un homme ayant « tout le spectre et le terrain jusqu’à 7 étoiles », sous-entendant que sa vie et ses relations sont un héritage bien établi.

Engonga semble défendre sans complexe ses pratiques personnelles. Notamment son interprétation de l’adultère en Guinée équatoriale. Selon lui, l’adultère n’est pas condamnable tant que les deux parties sont consentantes. Une déclaration qui met en lumière sa vision détachée des conventions morales. Une vision qui fait écho à sa perception de la vie. Comme un terrain où tout est possible tant que le consentement est présent.

Quant aux accusations de détournement de fonds, Baltasar Engonga reste catégorique : « Aucune preuve n’a été trouvée.« 

Cette assurance semble être au cœur de son discours. Renforçant son image d’homme tranquille, détaché des accusations qui se multiplient autour de lui. Le calme qu’il affiche devant de telles accusations souligne un homme convaincu de sa position et de son intégrité.

Il aborde aussi les vidéos qui ont fait scandale, où il affirme que toutes les femmes filmées étaient conscientes et consentantes. Dans sa vision, ces vidéos ne sont qu’un reflet de l’authenticité et du consentement mutuel. Comme si l’essentiel était que toutes les parties impliquées étaient d’accord. Cette logique, qui semble ignorer les conséquences sociales et morales de telles pratiques, alimente la controverse autour de ses agissements.

Dans une remarque plus provocante, Baltasar évoque les raisons pour lesquelles certaines femmes, selon lui, trompent leurs maris : « C’est souvent parce que les hommes les marient,. Les délaissent à la maison comme servantes et courent derrière d’autres femmes. »

Un discours qui semble minimiser la responsabilité des femmes dans ses relations. Tout en mettant en cause les hommes, accusés de négliger leurs épouses. Cette déclaration, tout en cherchant à justifier ses actions, révèle une vision qui, pour certains, frôle la misogynie. Tout en se justifiant par une critique des normes sociales.

Enfin, dans une note presque menaçante, Baltasar adresse un avertissement aux hommes, leur conseillant de « surveiller leurs femmes si cela les inquiète« . Ce commentaire, qui se veut une forme de « conseil », illustre une mentalité où la responsabilité semble inversée. Et où les actions des femmes sont jugées plus sévèrement que celles des hommes.

ETHAN GNOGBO

photo:dr

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