La 14e édition du Cyber africa forum (Caf 2024) s’est ouverte hier 15 avril, au Palais des congrès du Sofitel Abidjan Hôtel Ivoire.
« Risques cybernétiques et intelligence artificielle : quelles stratégies de défense face aux nouvelles menaces numériques » est le thème autour duquel gravitent les réflexions des principaux acteurs du cyberespace africain ainsi que plusieurs hautes personnalités ivoiriennes et africaines de l’univers du numérique et du monde diplomatique étaient présents à la cérémonie d’ouverture.
Le parrain de la cérémonie, le vice-président Tiémoko Koné s’est fait représenter par Ibrahim Kalil Konaté, successeur d’Amadou Coulibaly au ministère de la Transition numérique et de la Digitalisation depuis octobre 2023.
Ancien de l’Institut national supérieur de l’enseignement technique (INSET, a, avec brio, rehaussé le soin à lui laissé de faire l’adresse d’ouverture de ces assises de 48 heures.
« L’Intelligence artificielle offre des opportunités pour la transformation numérique de nos pays africains. C’est un puissant outil d’aide à la prise de décision, à la maintenance prédictive dans les industries, à la facilitation du diagnostic en matière de santé, etc. Elle incarne l’espoir, l’innovation et le progrès.
Kalil Konaté, a insisté sur la coopération internationale, essentielle pour faire face efficacement à ma cybercriminalité.
Et la Côte d’Ivoire peut compter sur l’implication de plusieurs pays à l’instar des Etats-Unis.
Présente l’ambassadrice des É Jessica Davis Ba, s’est voulue rassurante en confirmant que son pays sera toujours disposé à participer à « la souveraineté des données et créer un futur sûr pour les économies du continent ».
Le coût de la cybercriminalité en Afrique est énorme et estimé à environ quatre milliards de dollars en 2022, soit plus de 2 000 milliards de FCfa selon l’Union internationale des télécommunications (Uit). Ces pertes pourraient s’accroître si l’Ia n’est pas maîtrisée et utilisée dans les stratégies de cyber-défense.
JM AHOUSSY
POUVOIRS MAGAZINE