La Guinée, le Mali et le Burkina soutiennent vertement et ouvertement les militaires du Niger à qui ils prêtent main forte. Les Nigériens eux accusent la France de complots. La France va donc extirper de la fournaise nigérienne 1300 habitants dont 850 Français.
Le compte est désormais vite fait. Après la chute du Niger qui passe aux mains non françaises, en termes de coopérations, il ne reste plus que La Côte d’Ivoire et la Mauritanie qui restent très liées à la France. Deux des 4 derniers sont en train de sortir des mains pour ne pas dire de la tutelle de la France. Le Gabon en effet est passé dans le Commonwealth, a introduit l’Anglais comme matière obligatoire dans tous les établissements en attendant d’introduire et imposer cette langue dans l’administration centrale, dans les médias.
Le Sénégal lui chancelle car le bras de fer entre Macky Sall et Ousmane Sancko continue et le refus provisoire du président sénégalais de briguer un 3e mandat est la preuve qu’il joue la carte de la prudence.
Quant au Niger il est passé au main de Omar Tchiani. Un officier formé dans une prestigieuse école d’infanterie du Sénégal, mais qui est aussi passé par le Maroc, la France, où il n’a pas laissé un souvenir impérissable, les Etats-Unis, puis l’Allemagne, la Côte d’Ivoire, le Soudan et l’ONU en tant qu’attaché militaire, ne fait toutefois pas vraiment l’unanimité au sein des forces armées. Jugé trop proche du président précédent, Mahamadou Issoufou (2011-2021).
Ce qui n’empêche pas une méchante rumeur de courir Niamey, selon laquelle Omar Tchiani aurait été impliqué en 2015, sans être démasqué toutefois, dans une des nombreuses tentatives de putsch qu’a connues cette ex-colonie française depuis son indépendance en 1960. Une chose est sûre le Niger refuse d’être cette ex-colonie qui reçoit des instructions depuis la France. Omar Tchiani dirige la junte malgré la menace de la France de couper les vivres.
POUVOIRS MAGAZINE
