Ismaël Isaac, tout le monde le quitte

2 ans

Malgré la quantité d’albums, de trophées et de biens, malgré la reconnaissance du public et de ses fans, Ismaël Isaac et très souvent triste. Ses parents lui manquent.

« Ma grande souffrance, c’est de les avoir perdus avant d’avoir  pu leur faire profiter de ce que je suis devenu ». L’artiste en parle les larmes dans la voix. « La première fois que j’ai remis de l’argent à ma mère c’était en 1988. Je venais de toucher mes premiers droits d’auteur qui s’élevaient à 500 mille francs. Elle a crié et avait estimé que c’était trop. J’ai dû insister pour qu’elle accepte ce cadeau. »

Aujourd’hui, il pourrait lui en donner 10, 20 ou 30 fois ce montant. Mais elle n’est plus là. Pertes de personnes chères, accidents, des drames comme s’il en pleuvait et le dernier en date est celui du dernier frère jumeau Kéita décédé le mois passé.

« Nous étions trois, Après nous sommes restés deux. Aujourd’hui je me retrouve seul la vie est ainsi. Paix à vos âmes Oussein et Assane Keita. Que Dieu pardonne tous nos disparus. Bon mois de carême Que Dieu pardonne tous nos péchés. Un ganga reste toujours cracra c’est Dieu qui est fort ».

Quand il récapitule sa vie, pour Ismaël, il faut toujours garder la foi en Dieu, lui être reconnaissant. « Dieu m’a rendu handicapé et m’a donné une voix et c’est moi le handicapé qui porte toutes ma famille et ou toutes ces souffrances. »

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