Le 4 janvier le président togolais s’était rendu à Bamako, et n’a fait aucune communication officielle sur le contenu des discussions avec son homologue du Mali.
La présidence togolaise déclarant dans un communiqué que « la coopération entre le Togo et le Mali, ainsi que des sujets régionaux d’intérêt commun » avaient été au cœur de l’entretien en tête-à-tête entre les deux dirigeants. Puis Faure Eyadéma a quitté Bamako après avoir « plaidé la grâce présidentielle » et fait un tour rapide à Abidjan, selon une source de la présidence ivoirienne avant de regagner son pays.
Tout comme son père, feu Eyadema Gnassingbé, on peut le constater, l’actuel Chef d’Etat togolais a choisi d’être hyperactif sur le terrain de la diplomatie africaine et internationale. En réussissant à faire libérer les militaires ivoiriens appréhendés et condamnés par la justice malienne, Faure Gnassingbé conforte sa position de « doyen » ( il boucle ses 18 années dans le fauteuil présidentiel) sur l’échiquier politique africain. Aucun signe ne montre d’ailleurs qu’il est prêt à passer la main.
Nul doute que les compétences de médiateur à succès de Faure Gnassingbé, le « doyen », vont lui permettre d’assurer son siège pour un peu plus longtemps au sein du « syndicat des chefs d’Etats africains ».
Pouvoirs Magazine