Invité à parler de ses collègues Ivoiriens, le Renaudot 2006 avec Mémoires de porc-épic explique le rapport qu’il entretient avec chacun d’eux.
« Vous savez, tous les écrivains africains, on n’est pas nombreux, on se connait tous. Dans la quantité, il y a ceux qu’on peut voir. Après, je ne peux pas parler de ceux qui n’ont jamais publié ailleurs. Mais en tout cas, ceux qui sont sur le plan international, je les connais bien. Donc j’ai un rapport réciproque avec les auteurs
ivoiriens, et c’est une littérature que je lis, que j’enseigne. J’enseigne beaucoup Kourouma.
J’enseigne aussi les livres de Tadjo. Moi quand je suis venu en Côte d’Ivoire, j’étais avec Jean-Marie Adiaffi. J’ai mangé avec Bernard Dadié quand il était là. A Lyon, je connaissais Kourouma. Maurice Bandaman, on a commencé à écrire ensemble, on a été à la fac ensemble. Donc tous les écrivains ivoiriens, je les connais. Les Fatou Kéita, les Véronique Tadjo, les Tanella Boni. Gauz lui, je l’ai vu naitre littérairement en France. »
Pouvoirs Magazine