Kemo élargit le champ des possibles des Couper décaler, Rumba….

2 ans

C’est vrai que ça n’aura pas été long. C’est vrai aussi que quand on chasse le naturel, il revient au galop et qu’après le retour en Corse ou à Abidjan du saxophoniste ivoirien Isaac Kemo, les Congolais retourneront aux rythmes festifs ou mélancoliques qui leur collent à la peau.

Mais le mérite de ce séjour en terres congolaises du musicien-peintre Ivoirien constructeur d’une musique jazz sera d’avoir proposé autres choses.

D’avoir ouvert d’autres horizons, d’avoir ôté les œillères chez des jeunes africaines au moment où les frontières sont poreuses entre les Etats, entre les musiques. Isaac aura donner plusieurs concerts qui au-delà de leurs qualités acoustiques, de l’expression aboutie d’une improvisation tout en contrôle, indique une piste à épouser totalement par la nouvelle génération.

Piste ouverte par les africains les plus grands: le ténor Dibango, le bassiste Bona pour ne citer que ceux dont la musique au prétexte d’être universelle est davantage africaine. Outre les concerts, Kemo a eu à faire des master class, des formations de proximité.

Les étoiles dans les yeux, le jeune saxo congolais ou africain verra désormais autrement son saxo. » Le saxo sera l’amplificateur de leurs discours parce que la musique est l’ensemble de tous les charmes du monde, la meilleure langue qui traverse toutes les frontières et reste vraie et intacte malgré les mutations qui bouleversent le monde ». C’est Isaac Kemo qui le disait.

 

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