L’enjeu était que le vainqueur était assuré d’être numéro 2 mondial. C’est-à-dire le devenir pour l’Italien Sinner ou le rester pour l’espagnol Carlos Alcaraz
La pluie a failli gâcher la fête tennistique. Mais l’interruption de trois heures n’a pas eu raison de la patience des spectateurs et téléspectateurs.
Alcaraz très agressé et même mystifié par la qualité de jeu de Sinner, dans le premier set, pendant lequel il a fallu attendre 40 minutes avant d’avoir par exemple un geste technique, un amorti, l’a perdu 1 à 6. Un score sec. Une première manche survolée en 36 minutes de jeu.
Heureusement lors du deuxième set, il a retrouvé son service et a mis en difficulté l’Italien Yannick Sinner qui n’avait pas été battu depuis le début de cette année 2024, après 19 victoires.
Alcaraz a bellement réagi dans le deuxième set en changeant de style, en reculant pour se donner plus de temps sur les retours et ainsi revenir progressivement dans le match.
Il a également retrouvé aussi son revers, son coup droit et son emplacement avancé dans le cours, dans ces conditions ça change.
Quelques coups droits imprécis de Sinner ont offert des points supplémentaires à Carlos Alcaraz qui remporté le deuxième puis le troisième set 6-3, 6-2.
Alcaraz a géré tranquillement sa 11e victoire de rang à Indian Wells et la qualification pour une deuxième finale consécutive dans le désert californien.
Il joue la finale aujourd’hui.
Lors de cette finale de ce dimanche, Alcaraz le Murcien de 20 ans affrontera le Russe Danil Medvedev, N.4 mondial, tombeur de l’Américain Tommy Paul, (1-6 ; 7-6 « 3 » ; 6-2) avec la possibilité de devenir le premier joueur à conserver son titre à Indian Wells depuis que Novak Djokovic y a remporté trois trophées consécutifs de 2014 à 2016.
Ce ne fut pas le plus majestueux, le plus ébouriffant et le plus inoubliable des affrontements entre ces deux jeunes talents mais c’était instructif sur l’importance du mental dans le tennis
DESIRE THEA
POUVOIRS MAGAZINE
