Rapports de la Cour des comptes:  PDCI,  PPACI,  GPS, RHDP occupés à “manger”en rond se taisent.

6 mois

D une qualité alliant le fond et la forme les récents rapports de la Cour des comptes font grand bruit sur les bords de la lagune Ebrié. 

Début janvier 2024, Abidjan se réveille perplexe, avec une carte d’identité dans la main droite et un passeport dans la gauche. Parmi les nombreuses irrégularités soulignées par Diomandé Kavanly, l’on relève que  l’État de Côte d’Ivoire n’a encaissé que 878 713 francs – soit 1338 euros – au titre des recettes sur les timbres fiscaux pour les passeports et autres cartes d’identités, pourtant délivrés contre 40 000 et 5 000 francs CFA chacun, et Dieu seul sait combien des personnes voyagent avec des passeports ivoiriens, des faux même quelques fois.
L’ONECI dont l’ancien Directeur général, fils du Ministre Koné Kafana proche du  Président Ouattara, avait été remercié pour malversation, et SNEDAI de Adama Bictogo Président de l Assemblée Nationale et ex titulaire du dossier ” déchets toxiques’, quatorze (14) projets financés par des bailleurs extérieurs etc sont en cause.
En cause aussi, le Centre Hospitalier Universitaire de Treichville qui aurait surévalué des travaux de réhabilitation y compris une cuisine et contracté avec des prestataires défaillants avec qui il maintient les liens.
Plusieurs ministères sont égratignés au passage dont celui de la santé, de l’Education nationale et des PME dont les explications n’ont pas convaincu le juge des comptes publics. Les montants sont énormes pour un pays pauvre comme la Côte d’Ivoire qui toutefois connait depuis peu de nouveaux éclaircis. Où est donc passé l’argent public dans ce Mano a Mano entre l’Etat de Côte d’Ivoire, Snedai, Oneci, le Chu de Treichville, les Impôts, le Trésor Public etc ?
Les réactions sont nombreuses mais les partis politiques et la société civile sont murés dans un mutisme effrayant. Sont ils financés pour se taire?
 Il faut le croire. Face à un dossier d une telle ampleur et même si tous les tenants les aboutissants ne sont pas connus, le PDCI de Tidjiane Thiam annoncé grand banquier, le PPA CI de Laurent Gbagbo ex grand opposant, le RHDP de Alassane Ouattara, joueur de champ, entraineur et arbritre à son corps défendu, le GPS de Soro Guillame ex-rebelle défenseur de l’identité, l’enveloppe FPI d’Affi N’Guessan et bien d’autres font silence radio.
Mais il est vrai qu’entre temps 4 377 900 000 F, contre 4 462 000 000 F, en 2021 de  financement versés aux partis politiques leur exigent d être en fond sonore.
Il est vrai également que Laurent Gbagbo a reçu fin 2022,  un virement bancaire salvateur comblant le déficit de ses émoluments liés à ses divers fonctions depuis 2011.
Il est vrai que le PDCI reçoit ces fonds et qu’il est au pouvoir sans l’être officiellement depuis le coup d’état de 1999 mais participe depuis lors à tous les gouvernements.
Il est vrai que le RHDP, est au pouvoir et que s’auto juger est difficile.
Il est vrai que le GPS de Soro Guillaume tarde à s’activer car des affaires d’achat de biens immobilier avec l’argent public existent.
Il est vrai que le “facteur” a du mal à porter l’enveloppe au destinataire depuis le Moronou.
Mais tout de même.
Même si Pulchérie Gbalet porte mieux les habits d’ acteur de “Il faut sauver le soldat Ryan”, version Bamako,
Même si le Mouvement Ivoirien des Droits de l homme (MIDH) a opté pour une réorientation de ses enquêtes puisque les subventions l’engraissent.
Même si la Ligue Ivoirenne des Droits de l’Homme (LIDHO)  a perdu Pr Wodié Francis,  et que Pr Martin Blehou est un peu émoussé.
Même si Mme Sangaré Aminata de la Commission Nationale des Droits de l Homme ( CNDH) a sa définition des droits de l homme,
Les deniers publics portent en eux l’obligation de réédition publique. Et en l’espèce, Soro Guillaume avait pris les armes pour le Rassemblement des Républicains ( RDR) marchait pour la communauté internationale pour qui il avait pris fait et cause
Le PDCI de Thiam avait “simplement ” demandé à Alassane Ouattara pour.
Aujourd’hui alors que la Cour des Comptes informe publiquement des irrégularités qui s’attachent à sa gestion, personne ne lève le petit doigt pour la carte d’identité.
Floué, Jean Marie Adiaffi s’en retourne dans sa tombe. Les regards se portent alors vers la Cour des Comptes pour un audit séparé du financement des partis politiques et l’utilisation qu’ils ont fait des fonds, avant 2025. C’est une exigence d’intérêt général.
Tama César.
POUVOIRS MAGAZINE

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