Procès d’Attentat de Bassam: ça recommence

4 semaines

En 2016, ils avaient tué à Grand -Bassam 19 personnes dont la responsable de l’Institut Goethe, Henrike.

Hantao Ag Mohamed Cissé, Sidi Mohamed Kounta, Mohamed Cissé et Hassan Barry dont devant le tribunal pour s’expliquer.
L’attentat de Grand-Bassam, survenu le 13 mars 2016 est la première attaque terroriste de ce type en Côte d’Ivoire.  Al-Qaïda au Maghreb islamique (AQMI) revendique l’attaque qui a fait 19 morts et 33 blessés. Trois assaillants tués par les forces de sécurité ivoiriennes sur place ont menée l’attaque.

En décembre 2022, la Cour d’assises d’Abidjan a condamné dix personnes à la prison à perpétuité pour leur rôle dans l’attaque. Dont six condamnés par contumace. Parmi les condamnés présents au procès figurent Hantao Ag Mohamed Cissé, Sidi Mohamed Kounta, Mohamed Cissé, et Hassan Barry. Tous accusés d’avoir aidé à la préparation de l’attaque. Les forces françaises au Mali en 2017 ont capturé un autre suspect clé, Mimi Ould Baba Ould Cheikh, considéré comme l’un des cerveaux de l’attentat.

En cavale

Ces condamnations soulignent les efforts pour juger ceux impliqués dans des actes terroristes. Et dissuader de futures attaques, malgré les défis liés à la coopération internationale. Et à la capture de certains responsables toujours en fuite

Huit ans après les faits et un an et demi après leur procès en première instance, les accusés de sont de retour. Devant la justice ivoirienne. Du moins en partie. Comme lors du premier jugement en 2022, quatre hommes attendus, vendredi 17 mai, sur les bancs de la cour d’appel. Ce sont Hantao Ag Mohamed Cissé, Sidi Mohamed Kounta, Mohamed Cissé et Hassan Barry. Les quatorze autres inculpés sont détenus au Mali ou en cavale.

Les parties civiles ont espéré voir les dommages et intérêts accordés en première instance confirmés par le tribunal. Ce qui ouvrirait le droit à la réparation du préjudice qu’elles attendent depuis huit ans. Parmi ces parties civiles, des Français qui suivront de nouveau le procès en direct par visioconférence.

Etoile du sud

Sont concernés au premier chef les survivants de l’attaque, dont certains souffrent encore de séquelles physiques ou psychologiques. Et les familles des victimes. Mais aussi les propriétaires d’établissements hôteliers endommagés ou partiellement détruits par les impacts de balles. Comme l’Etoile du Sud et la Paillote, qui ont rapporté à la barre avoir subi une forte baisse de fréquentation depuis l’attaque.

ETHAN GNOGBO

POUVOIRS MAGAZINE

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