Au mois de mars de l’année 2024, se tiendra la 2e édition de Abidjan Capitale du Jazz organisé par la structure évènementielle N’Zassa Group dont le Patron est Oswald Kouamé, musicien, percussionniste et chef d’entreprise.
Beaucoup l’ont découvert sur les réseaux en compagnie d’un groupe de Japonais, ses collègues musiciens en train de reprendre Sapiou, le tube de Delta Groupe écrit et composé par Marc Zogba.
Ce jeune ivoirien s’entrainait dans les églises, à la maison, un peu partout et beaucoup sur tout (casseroles, chaises, tabouret, cordes etc…) il tapait, quêtant le moindre son, le moindre rythme.
“Petit, quand je voyais ma mère piler le foutou, je l’entendais déclamer des rythmes à son insu. Elle faisait de la musique en pilant son foutou. ça m’a donné des idées, je me suis dit qu’on pouvait faire de la musique à l’aide de tout. Tout ce qui nous entoure peut être ou devenir un instrument.” se souvient -il
Le jeune homme arrive au Japon pour gagner fortune.
“Une fois arrivé en Asie, J’ai vu qu’au Japon la culture africaine et même l’Afrique n’était pas du tout connue. Encore moins la Côte d’Ivoire. Je me suis dit mais pourquoi ne pas développer et exporter la culture de mon pays dans cette zone vierge qui en avait besoin. C’est ainsi que j’ai essayé. On a commencé par interpréter avec mes musiciens, “Anouhoume” de Bailly Spinto qui est chanté en Bété. On a continué avec “Sapiou” de Delta Groupe et mes amis musiciens japonais ont commencé à crier TAHIN, TAHIN en japonais qui signifie en français c’est difficile. Et la vidéo qui est devenue populaire sur les réseaux et qui a fait le tour du monde, nous montre en répétition. C’était le tout premier essai, il n’y en a pas eu d’autres. Et cela a beaucoup plus. On s’est nourri des encouragements des uns et des autres pour poursuivre.
Si bien qu’aujourd’hui quand vous allez dans les Karaoké au Japon, on a les classiques ivoiriens comme Bailly Spinto, Nayanaka Bell et bien sûr Delta Groupe etc…
POUVOIRS MAGAZINE
