Sur un seul match, il est trop tôt pour s’avancer sur la prestation des équipes africaines sans se planter.
D’autant plus que même les favoris et les supposées grandes équipes américaines, européennes ou océaniques n’ont pas donné à voir leurs vrais visages. Cependant, on peut constater que les équipes africaines surtout quand elles ne sont pas magrébines ont joué crispées, et timorées.
Le Sénégal notamment, perturbé par ce qu’on attend de lui, et sans doute aucun par l’absence de Sadio Mané qui en plus d’être déterminant sur la pelouse, porte la sagesse des vestiaires grâce à son humilité, souvent même mieux que le coach.
Le Cameroun aussi qui, à bien regarder, n’est pas une équipe homogène pour ne pas dire autre chose. Le Cameroun a pour lui son palmarès, et le charisme de son président Eto’o. Deux choses qui n’ont rien à faire sur la pelouse.
En revanche la Tunisie et surtout le Maroc qui s’est doté de Walid Regragui, un entraineur maison en pleine ascension, en confiance sont rassurants. Les chances sont fortes de retrouver ces deux équipes vers les phases finales.
Ils ont des athlètes de haut niveau non anonymes beaucoup plus décomplexés qui apportent et de l’intensité et de la densité à leurs équipes.
Pouvoirs Magazine