Il avait, il y a 6 ans proposé un livre autobiographique qui permettait de revenir sur sa passion pour le foot et sa décision de venir journaliste avec un caractère trempé; Cette année avec un autre, il parle encore de foot, de ses Can.
“Mes Can” est une sélection des moments triés sur le volet dont Eugène Kacou journaliste ivoirien pendant près d’un demi siècle, se souvient encore et qu’il offre en partage à la jeune génération, au moment où celle-ci s’apprête à vivre dans trois jours, une Can à domicile. Le livre est préfacé par l’un des plus grands journalistes de Côte d’Ivoire, l’ancien ministre, Auguste Miremont.
Bien qu’il parle de plusieurs Can, on le sent pencher pour celle de 1970 avec un phénomène de foot en la personne de Laurent Pokou, l’homme d’Asmara et de ses exploits en 1970 sur une terre qui lui donnera le surnom de “Bogo”. Le livre est rempli d’historiettes, d’anecdotes, qui plaisent tant elles sont écrites avec simplicité et sans fantaisies tel un commentaire à l’ancienne dont il avait le secret.
Conditions de voyage, décision totalitaires qui trouvent en face de jeunes journalistes contestataires, engagement des politiques aux côtés de sportifs, Présidence d’association, manigances pour des élections sportives….tout y passe.
Il revient sur la Can en Côte d’Ivoire, celle de 1984, la toute première de l’histoire des Eléphants.
L’auteur n’oublie pas de faire, à grands traits, une peinture des athlètes qui ont marqué en l’honorant, le foot ivoirien. On y trouve Jean Kéita, Kallet Bially, Théo Dossou qui se négociera une carrière dans les arts martiaux, Ignace Wognin qui jouera à Angers en France et bien d’autres encore.
Le livre est édité par les Editions Gad cher au commissaire général du Sila, Ange Félix N’Dakpri. Il est illustré de photos certaines en noir et blanc, preuve qu’il traverse les époques et qu’on lui doit respect à ce Monsieur Kacou Eugène qui s’est inscrit dans la transmission.
DESIRE THEA
POUVOIRS MAGAZINE
