Les dreadlocks ont des liens avec les peuples anciens d’Afrique. Notamment avec les Rastafariens en Jamaïque, qui ont adopté ce style en tant qu’expression de leur identité et de leur spiritualité. Mais aujourd’hui partout en Côte d’Ivoire les femmes et filles ont pris le relai.
Marie Josée Talou
Certains se forment naturellement lorsque les cheveux sont laissés à eux-mêmes sans peigne ni brosse. La championne de taekwondo Ruth Gbagbi ou Sunga Eunice choriste de Josey.
D’autres comme Marie Josée Talou sont à l’aide de techniques d’entrelacement, où les cheveux sont enroulés, tressés ou entretenus avec des produits pour encourager le processus de “locking”.
On peut y ajouter des teintes et ça rend jolies les Abidjanaises et les Ivoiriennes. L’une d’elle
Laetitia Ky a poussé le bouchon hyper loin. Elle est devenue une sculpteuse capillaire. Elle a représenté la Côte d’Ivoire à la biennale de Venise. Ces coiffures dreads sont devenues une arme de défense et protection de la femme. C’est un feeling de ne plus cuire les cheuveux.
MARIE GNIALET
photos:dr
POUVOIRS MAGAZINE