Le Sénégal dit non à l’homosexualité

4 jours

La société occidentale s’est lancé dans la perversion des mœurs de notre société.

Et elle veut contraindre tout le monde à aimer l’homosexualité.

Pour les Sénégalais il faut faire barrage à cet acte ignoble.

L’un d’eux a réagi et pense qu’il faut durcir la loi. Autrefois il fallait payer entre 100 mille et 1 million 500 milles et subir un emprisonnement d’1 à 5 ans. C’est l’article 319.3 du Code pénal qui prévoyait cet emprisonnement.

Cheikh Abdou Bara Dolly Mbacké, député du groupe parlementaire Liberté démocratie et changement, qui porte la proposition de loi. Pour lui, il faut lutter contre la perversion des mœurs de notre société, contre ces valeurs culturelles immorales importées de l’Occident.

Il faut donc corser les textes de loi pour servir d’exemple et dissuader. Le texte prévoit désormais donc une condamnation de dix à quinze ans de prison ferme et une amende de 1 à 5 millions de francs CFA.

1 à 5 millions

Et il instaurerait des « délits de bisexualité, de transsexualité, de nécrophilie et de zoophilie ». En un mois, il s’agit de la deuxième proposition déposée à l’Assemblée nationale visant à durcir la législation sur l’homosexualité. Le régime Macky Sall avait bloqué la première proposition de loi.

Maintenant que le régime a changé et que le gouvernement est tout autre, le combat peut réussir.

Et Sonko peut compter sur les opposants à Emmanuel Macron. Il a offert la preuve le mois passé, à la Mi-mai, lors d’une conférence à Dakar avec Jean-Luc Mélenchon. Consacrée aux relations entre l’Afrique et l’Europe, cette conférence a permis au premier ministre Ousmane Sonko de prévenir les Occidentaux.

Leur militantisme en faveur des homosexuels et des minorités sexuelles pourrait provoquer un « nouveau casus belli » avec son pays à lui le Sénégal. L’occasion a été aussi pour lui de dénoncer le fait que la question du genre revient intempestivement dans les programmes de la majorité des institutions internationales. De même que dans les rapports bilatéraux, même souvent comme une conditionnalité pour différents partenariats financiers.

 

MARIE GNIALET

photo: dr

POUVOIRS MAGAZINE

OPINIONS

DU MEME SUJET

Dak’Art : Il n’y a pas d’argent, on forme les poings contre la pauvreté

Reportée, la 15e édition de la Biennale de Dakar se tiendra dans

Sénégal: un mandat d’arrêt contre Macky Sall…

De mars 2021 à juin 2024, il s’accrochait au pouvoir. L’ex Président