Jazz: Laurent Digbeu arrive avec “La marche de l’antilope”

12 mois

Laurent Digbeu, guitariste ivoirien basé en Italie sort un album de 7 titres à la rentrée. Le deuxième de sa carrière est inspiré de la démarche de George Diby pionnier en la matière.

Prévu pour juin, il subit un léger décalage du à l’artiste méticuleux qui aime à prendre son temps pour bien faire les choses.  12 ans après le premier, tout est bouclé. Presque. L’enregistrement est fini . Il ne reste plus que le Mixage puis le Mastering, et en octobre ou novembre il sera disponible.
L’album sera mixé en France ou en Italie dans un autre studio par un autre ingénieur pour obtenir une autre approche du nouvel ingénieur du son. L’idée est d’éviter de rester fixé sur une idée statique de  l’ingénieur qui a procédé à l’enregistrement. C’est ainsi que les grands artistes procèdent afin de donner une nouvelle énergie aux différentes atmosphères que les morceaux dégagent.
En attendant, le guitariste devra assuré quelques dates au mois d’août.
Le titre de l’album  attendu est “La Marche de l’Antilope”  inspiré par endroit de “La marche du bélier”  écrit par Georges Diby qui avait proposé un album de jazz fusion avec l’introduction d’instruments comme l’Attougblan (tam-tam parleur) le balafon et la kora auxquels il a su trouver une place aux côtés d’instruments classiques. L’architecte avait réussi à bâtir une charpente solide et digne d’intérêt.
40 ans plus tard, Laurent Digbeu introduit lui aussi des instruments inattendus en jazz comme la flûte touareg, comme aussi les percussions, non pas l’instrument mais le jeu plein de rythme digne d’un soir en pays bété. “La marche de l’antilope” ( antilope, allusion à Zaguiguia son village de Daloa, la cité des antilopes) a une très belle couleur.
Comme instruments africains il y a la flûte (touareg) et beaucoup de percussions à la Gnaoré Djimi. Très peu de voix car l’album est largement instrumental. Avec la guitare fait de dextérité de Laurent Digbeu qui s’est fait entourer de musiciens professionnels italiens, ivoiriens et brésiliens. Impatience, impatience quand tu nous tiens.
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