Mardi dernier, dans la salle Bitty Moro de l’Insaac, hommage a été rendu à Paul Dagri, dont le livre « Comprendre la musique africaine » sorti des fabriques de Nei-Ceda était à l’entrée.
A l’intérieur, 8 micros sur pieds occupés par neuf voix, 3 masculines et 6 féminines que dirige leur professeur au clavier pour porter en chant en langues, le défunt. « Yaye demin » écrit par Alpha Yaya et originellement exécuté par Meiway et Monique Séka mais aussi « Kouglizia » de Lougah François.
Dans le fond, du noir qui indique le deuil car Paul Dagri a été rappelé à Dieu. Et est là sous une chapelle orange blanc vert son portrait que remettra à la fin de la cérémonie Le professeur Hauhouot Président de l’Ascad à la famille Dagri.
Cette famille représentée par le patron de 7 info, Jean Philippe Kaboré, son neveu, le fils d’Henriette Dagri Diabaté dont Paul est le frère.
C’est Bienvenu Neba, cousin de Paul dont il tenait la main jadis pour emprunter le chemin de l’école qui prendra la parole au nom de la famille pour exprimer sa gratitude à l’Ascad.
L’Académie était, elle, fortement représentée et conduite la professeur Hauhouot qui présentera Paul Dagri comme un projet, un homme sans histoire…
Dans son oraison funèbre, le professeur Gnalega présenta Paul Dagri ainsi :
« Homme de bien, de bonté, de conviction et de fidélité
Homme de science
Homme de foi
Homme de droiture,
Homme d’abnégation et de courage
Homme de talent
Honnête homme au sens classique du terme
Maître des maîtres du chant et de la musique
Qui est comme la poésie.
Paul Dagri l’avait compris car il avait fait de la musique un art complet, un art total »
Professeur Yacouba Konaté, Professeur GOFFRI Marie Chantal, Professeur Jérémie N’Guessan liront des extraits de la pensée de Dagri qu’écoutaient attentivement l’auditoire compose également de Were Were Liking, Professeur Gadegbekou, François N’Guessan le maitre de cérémonie qui passeront à tour de rôle assurer le piquet.
AK
POUVOIRS MAGAZINE