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Bassirou Diomaye Faye a prêté serment ce 2 avril 2024 à Diamniadio, près de Dakar. Il est devenu le cinquième président de l’histoire du Sénégal. Il succède à Macky Sall, chef de l’État de 2012 à 2024.

‘‘Carrières brisées’’, ‘‘morts’’, “liberté confisquée”, “vies perdues”… Diomaye Faye a employé des mots forts pour décrire la gouvernance de son prédécesseur Macky Sall.

Le nouveau Président voudrait incarner l’espérance, c’est-à-dire un peu plus et mieux que l’espoir pour créer le miracle tant attendu par une jeunesse disqualifiée que Diomaye est tenue de porter à bout de bras.

A 44 ans, l’acolyte d’Ousmane Sonko devra comprendre la jeunesse à laquelle il appartient lui-même et lutter contre le taux de chômage, éviter l’exil ou la traversée de la méditerranée.

“Le 24 mars, c’est le Sénégal qui a gagné. Devant Dieu et devant la Nation sénégalaise, je jure de remplir fidèlement la charge de président de la République du Sénégal, d’observer comme de faire observer scrupuleusement les dispositions de la Constitution et des lois”

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Une chose est claire, beaucoup d’urgences au sein desquelles se logent des priorités, sont sur la table de Diomaye Faye. Il ne va pas bénéficier des 100 jours dont profitent la plupart des nouveaux arrivants.

Le Sénégal devra travailler vite et bien. Il restera dans la Cedeao, ne rejoindra pas l’Aes, ne va pas quitter l’alliance française ni rejoindre l’alliance russe.

Diomaye commence par de la diplomatie, par un vrai succès diplomatique et un vrai visage souverainiste car à la différence des membres de l’Aes, le nouveau chef de l’Etat sénégalais ne doit rien à la baïonnette.

Succès pour avoir réussi à réunir huit chefs d’État étrangers, le Nigérian Bola Ahmed Tinubu par exemple, président de la Communauté économique des États de l’Afrique de l’Ouest (Cédéao), mais aussi le président de la Mauritanie, de la Gambie, de la Guinée-Bissau ou encore de la Guinée Conakry. la Mauritanie, le Mali, le Burkina, la Côte d’Ivoire dont le représentant Koné Tiémoko a été pendant 10 ans le patron de la Bceao, patron du Cfa.

 

JULIEN BOUABRE

POUVOIRS MAGAZINE

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