Nommée le jeudi 14 janvier 2021 à la tête du comité de Normalisation de la Fif, officiellement installée une semaine plus tard avec son équipe, la sénatrice avait remis, le mercredi 4 mai 2022, les clefs de la Fif qu’elle avait rendu de nouveau fréquentable au point d’être capable de co-organiser la Can cette année. Sur cette compétition elle pose son regard.
“Quand on est tombé aussi bas, il faut un éclair pour décider de ressortir. Le choc psychologique des Eléphants a été très fort et a déstabilisé les adversaires par la suite. J’apprécie que les anciens soient à l’entame pour gérer le plus difficile c’est à dire les 30 premières minutes.
Une fois que cet entame est maîtrisé, le reste est gagné. Le rôle des anciens que le coach Faé a certainement consulté est de donner confiance au groupe. J’en ai été ravi même si j’ai pas pu regarder les prolongations. Au foot si tu n’es pas Mazo, c’est que tu n’es pas supporter.
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Les Grandes équipes seraient tomber sinon. On a vu des traversées de désert, de l’Olympique de Marseille, Du Paris St Germain, du Stade d’Abidjan, de la Hongrie etc…mais les supporters sont restés là. Donc quand tu es supporter c’est que tu es mazo.
Dieu était devant parce qu’il n’y a que lui qui peut vous donner la force de sortir de l’humiliation. Sans lui on aurait abandonné. Toute la gloire revient à Dieu.
Il y a bien entendu des problèmes de fond, des maux réels mais mettons la Côte d’Ivoire devant et mettons nos responsables devant leurs responsabilités. C’est au gouvernants de prendre leurs responsabilités mais mettons la Côte d’Ivoire devant.
Les Ivoiriens avaient besoin de reconstruire ce sentiment d’appartenance qu’aucun parti- je suis désolé de le dire- ne peut reconstruire. Le foot est le déstresseur universel qui permet d’effacer toutes les différences l’instant d’un match, d’une victoire.”
L’importance de l’hymne national
Avant ils ne chantaient pas tous l’hymne national, ils avaient la bouche fermée. Mais maintenant ils chantent tous et donnent tout pour la national. L’hymne national est un galvanisateur”
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Et le capitaine ne dit pas autre chose. Comme l’ex présidente de la Fif , Max Alain Gradel valide:
« Contre le Sénégal, on a senti, alors qu’on était mené, que le peuple était derrière nous. Pareil contre le Mali : même à 10, on a senti vraiment le peuple nous pousser. Quand tu vois ton peuple chanter l’hymne national alors qu’on est à 10 et qu’il ne reste que quelques minutes, c’est incroyable. (…) On ne se sentait pas à 10, on avait l’impression d’être à 15 contre 11. »
A.K.
POUVOIRS MAGAZINE
