Comme une prémonition, l’air de jeu du stade d’Ebimpé fait mine grise à peine abordé les matchs de la deuxième journée du groupe B.
On ne le sait pas tous c’est vrai, mais la qualité du gazon naturel planté au Stade Olympique d’Ebimbé dépend du système de drainage, de la qualité de l’espèce du gazon et du mode d’entretien de la pelouse.
Ces 3 éléments, font alternativement défaut au stade Alassane Ouattara, du nom de l’illustre président du pays. Pour une pelouse qui abritera une dizaine de matchs, elle commence à souffrir le martyrs. Les spécialistes de Grégori international de la bichonner avec délicatesse à chaque interlude entre les matchs, toutefois, elle supporte péniblement les coups de crampons. On assiste à une perte de densité. Une pelouse en bonne santé est dense et uniforme. Hélas on peut remarquer des zones clairsemées, des trous, pas énormes c’est vrai et une perte générale de densité, cela peut signaler des problèmes tels que la présence de maladies, de parasites ou des conditions environnementales défavorables.
On constate aussi que les feuilles sont enroulées ou fanées. Les feuilles des herbes montrent des signes de stress en s’enroulant ou en se fanant. Cela peut être dû à un manque d’eau, à des températures extrêmes ou à des carences nutritionnelles.
Des travaux de réfection avaient rapidement été effectués sur la pelouse. Le 12 septembre, elle avait montré ses défaillances lors de la rencontre amicale entre les Éléphants de Côte d’Ivoire et les Aigles du Mali. Celle-ci a dû être interrompue après quarante-cinq minutes de jeu, à la suite d’une pluie diluvienne de quinze minutes qui s’est abattue sur la ville.
Plusieurs fois réhabilitée en vue de la compétition, la cérémonie d’ouverture et ses répétitions incessantes l’ont abîmée. Tiendra t elle jusqu’à la finale? Une question à plusieurs inconnus.
Eric Oulla
POUVOIRS MAGAZINE
