Un bilan provisoire d’environ 170 personnes exécutées, outre les personnes blessées et les divers autres dégâts matériels connexes
Komsilga, Nodin et Soroe, trois villages dans le nord du Burkina Faso, dans la province du Yatenga ont connu des attaques meurtrières massives provoquant la mort de près de 200 personnes
Au regard de la gravité et de la circonstance de toutes ces dénonciations et informations, mon parquet instruisait ses services de police judiciaire d’ouvrir une enquête aux fins d’élucider les faits
Le procureur, Aly Benjamin Coulibaly a déclaré : « Au regard de la gravité et de la circonstance de toutes ces dénonciations et informations, mon parquet instruisait ses services de police judiciaire d’ouvrir une enquête aux fins d’élucider les faits. Je lance un appel à toutes les personnes qui disposeraient d’éléments ou d’informations sur ces faits à les communiquer au parquet et/ou à la police. ».
Violences djihadistes
Des rescapés ont affirmé que des dizaines de femmes et d’enfants en bas âge figurent parmi les victimes.
Ces attaques de trois villages du Nord ne sont pas à confondre avec celles survenues le même jour contre une mosquée à Natiaboni et une église à Essakane-Village qui avaient fait « des dizaines de morts ».
Aucun bilan officiel n’a été donné concernant ces attaques.
Le Burkina Faso recommande donc un relèvement du niveau d’alerte, des patrouilles dissuasives, un contrôle et des fouilles systématiques des personnes et des véhicules, ainsi qu’un renforcement des dispositifs d’obstacles sur les routes. Il appelle aussi au strict respect des mesures édictées.
Le Burkina Faso est confronté depuis 2015 à des violences djihadistes attribuées à des mouvements armés affiliés à Al-Qaida et à l’organisation Etat islamique, qui ont fait près de 20 000 morts et plus de deux millions de déplacés internes
JULIEN BOUABRE
POUVOIRS MAGAZINE
