Interviewé par des confrères, le Président du Cojep un peu agacé de la question récurrente relative à la qualité de ses rapports avec Laurent Gbagbo a tenu les propos que nous vous rapportons.
“Je n’appelle plus le Président Laurent Gbagbo.
Notre dernier coup de fil date du 3 mai 2022. Quand je suis allé retiré mon passeport le 30 mai 2022, j’ai estimé que la première personne que je devais informer c’était le Président Laurent Gbagbo et c’est ce que j’ai fait. Comment je l’ai eu? La personne qui garde son téléphone m’a dit ne pas être avec le chef et qu’il m’appellerait des qu’ils seraient ensemble. Et c’est le lendemain le 31 mai que le coup de fil m’a été retourné.
Nous avons célébré ensemble au téléphone le fait que j’ai reçu mon passeport. Et puis plus rien. Ceux qui estiment que nos relations ne sont pas au beau fixe ont des raisons de le penser mais moi j’estime que j’ai fait la demande par le canal habituel par lequel nous communiquions. Plus tard quand j’ai su la date à laquelle je pouvais rentrer au pays j’ai appelé mais on n’a pas décroché le téléphone.
Je laisse des messages. D’habitude on me répond mais là on ne m’a pas répondu. Je constate que le canal privé est coupé. Or je pense que c’est un devoir pour moi d’aller vers le Président Gbagbo pour le voir car j’ai quand même fait 6 années de prison avec lui, il faut donc que je le vois. J’insiste sur le canal privé. J’ai délégué le premier vice-président du Cojep vers le président exécutif du Ppa-Ci à qui j’ai adressé un courrier officiel afin qu’il puisse le transmettre au Président Gbagbo.
Hubert Oulaye avait la latitude de rétorquer qu’il ne pouvait pas transmettre le message. Il a donné l’assurance à mes amis qu’il ferait le nécessaire car selon lui, c’est normal. Maintenant pourquoi je ne suis pas reçu par Gbagbo? Ce n’est pas à moi de répondre à cette question. J’ai exprimé ma volonté de voir celui avec qui j’ai traversé ce désert là. Je n’ai plus rien faire”
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