Bassam la capitale de la Côte d’Ivoire, patrimoine Unesco se laisse aller et sera méconnaissable sous peu.
La devanture de la Cathédrale
Présence de sacs poubelles, emballages, restes alimentaires et autres ordures ménagères éparpillés dans les rues. Les parcs et autres espaces publics. Pire devant des espaces symboliques: la cathédrale, le lycée moderne, et même la Gendarmerie.
C’est très rare de trouver des gendarmeries sale. L’on a l’habitude quand on les compare au Ecole de Police, de les trouver supérieures et plus propres. Avec le cas de Grand-Bassam. On ne peut plus dire la même chose.
Décharges sauvages partout. Existence de décharges illégales où les habitants jettent leurs déchets de manière non contrôlée.
Nous avons tenté d’échanger avec deux agents de la Mairie qui nous ont renvoyés.
“Vous n’avez rien à faire. C’est sur nous vous êtes arrivé? Ecrivez, filmez ce que vous voulez. C’est ça qui va nous faire quoi?”
La raison? Manque de Services de Nettoyage. Ramassage irrégulier des ordures : Les services de ramassage des ordures sont inefficaces ou inexistants, ce qui entraîne une accumulation des déchets.
la cathédrale, le lycée moderne, l’hôpital et même la Gendarmerie.
Absence de nettoyage des rues : Les rues, trottoirs et espaces publics ne sont pas nettoyés régulièrement. Infrastructure Dégradée
Caniveaux bouchés : Les caniveaux et systèmes de drainage sont obstrués par les déchets, entraînant des inondations et des conditions insalubres.
Toilettes publiques insalubres : Les toilettes publiques, si elles existent, sont mal entretenues et hygiéniquement inadéquates.
Une matrice de discipline, d’éducation et d’hygiène morale
La présence de déchets devant l’hôpital présente des risques significatifs. D’abord pour la santé publique, l’environnement, et la réputation de l’établissement. Une gestion efficace des déchets, accompagnée de mesures de sensibilisation et de collaboration avec les autorités locales, est essentielle. Si l’on veut minimiser ces risques et assurer un environnement sûr et sain pour les patients, le personnel et les visiteurs.
MARIE GNIALET (texte et photos)
POUVOIRS MAGAZINE
